Après le naufrage du "Vent Divin", le capitaine et l'armateur ont été condamnés en appel à Bordeaux

L'armateur avait été relaxé en première instance. Mais la cour d'appel de Bordeaux l'a condamné à 6 mois de prison avec sursis pour homicide involontaire. Peine d'un an avec sursis confirmée contre le capitaine. "Le Vent Divin" avait fait naufrage en 2010. Deux marins avaient trouvé la mort. 

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Dans son arrêt rendu ce mardi, la cour a également confirmé la peine d'amende infligée à David Blutt, L'armateur du fileyeur "Vent Divin" avait été condamné à 1.000 EUR pour travail dissimulé, l'une des deux victimes n'étant pas déclarée.

Concernant Gaël Emile, le capitaine du bateau, la juridiction a confirmé la peine d'un an de prison avec sursis prononcée en première instance, de même que l'interdiction de commander un bateau pendant cinq ans.

Les faits remontent à la nuit du 18 au 19 novembre 2010. Sous l'effet d'une déferlante, le fileyeur d'une douzaine de mètres immatriculé à Arcachon en Gironde, avait fait naufrage avec ses quatre membres d'équipage, au large d'Hourtin .

Deux marins, William Boukabous, 28 ans, et Antoine Lacoste, 48 ans, avaient péri dans le naufrage. Le capitaine et un troisième marin avaient réussi à regagner la plage à la nage. Selon l'enquête, tous les marins dormaient au moment de l'accident et les alarmes n'avaient pas fonctionné.
M. Boukabous, monté à bord l'avant-veille du naufrage lors d'une escale, ne bénéficiait d'aucun contrat et n'était pas inscrit sur le rôle d'équipage.

Avocat des proches des victimes, Me Mathieu Barandas a fait part de sa "satisfaction" : "la relaxe (prononcée en première instance en faveur de M. Blutt) avait causé une grande frustration chez mes clients", a-t-il déclaré  considérant que le tribunal avait alors lancé une sorte de "message d'impunité" à la profession.
Sollicités, les conseils du capitaine et de l'armateur, Mes Pierre Blazy et Philippe Adrien-Bonnet, n'avaient pas réagi en début d'après-midi.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information