Deuxième jour de rassemblement de l'association des amis de Nicolas Sarkosy dans le parc du Tir au Vol. Trois heures d'intervention et devant une assemblée de 2000 personnes et près de 200 journalistes. Quelques ténors de l'UMP étaient présents. D'autres ont brillé par leur absence.
Brice Hortefeux, le président, et Nadine Morano, la trésorière de cette association accueillaient aujourd'hui encore les amis de l'ancien président et parmi eux Jean-François Copé, Yves Foulon, Christian Estrosi, Luc Chatel, Maurice Leroy, Guillaume Pelletier, Patrick Balkany et Alain Juppé qui s'est joint vers 13 heures au groupe comme s'il avait soigné son entrée...
Parmi les annonces, les amis se félicitent du succès de ce rassemblement. Une façon de conforter cette confiance et cette "fidélité" envers Nicolas Sarkozy. Ce mouvement qui se veut une association souhaite se répandre et compter d'ici la fin de l'année 50 000 adhérents en s'organisant dans toute la France grâce à des délégués départementaux.
Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et Didier Bonnet.
Des discours très suivis aussi par la presse et les journalistes venus nombreux prendre le pouls de la ferveur envers l'ancien président de la république. Un exercice de style sur fond de nostalgie sarkosiste.
Un droit d'inventaire ?
Et chacun de dire son sentiment envers un droit d'inventaire de l'ère Sarkozy.Comme Yves Foulon qui n'en souhaite pas comme il ne veut pas non plus de primaires si Nicolas Sarkozy souhaite se représenter...
Guillaume Pelletier, cofondateur de la Droite Forte, se moque de ce droit d'inventaire réclamé par les socialistes en évoquant le quotidien Nice-Matin qui démontrait que la plupart des réformes lancées par Nicolas Sarkozy avaient été plébiscitées par les français...
Brice Hortefeux : "Si inventaire il doit y avoir, ce n'est pas celui de la droite que nous devons faire ensemble mais bien celui de la gauche et de François Hollande".
Alain Juppé insiste sur le fait que s'il fallait faire un inventaire, nous devons nous rappeler que le Monde a connu en 2008 une crise financière durant laquelle le système financier aurait pu s'effondrer sans l'action de Nicolas Sarkozy... Et de conclure "nous sommes solidairement comptables et il faut que personne ne l'oublie non plus".
10 900 000 euros
Jean-François Copé, dans on rôle de chef de l'UMP, affirme que la parti a rassemblé prés de 10 millions 900 000 euros qui permettront, grâce à une souscription lancée cet été, de finir d'éponger la dette des comptes de campagnes qui avaient été invalidés par le Conseil Constitutionnel. Une somme conséquente qui a pu être recueillie en huit semaines. Il appelle bien entendu à continuer la collecte...
Au sujet de la Syrie
La situation est grave. Il faut bien définir le champ de notre intervention. Le président de la république doit s'exprimer devant la Nation.
— Alain Juppé (@alainjuppe) September 2, 2013
Ne rien faire, c'est se rendre complice de ces crimes. Nous devons refuser toute espèce de concession. #syrie
— Alain Juppé (@alainjuppe) September 2, 2013
Dans un contexte difficile de tensions internationales, Alain Juppé s'est aussi exprimé sur la question d'un intervention militaire en Syrie sur son compte twitter.