Arcachon : la Méhari... for ever !

La petite Citroën en plastique fête ses 50 ans. Elle compte toujours autant d'adeptes prêts à mettre le prix pour entendre rugir ses 30 petits chevaux. A Arcachon, des passionnés redonnent vie à cette voiture si convoitée.

C'est une perle rare. Un objet vintage que tout le monde s'arrache. La Méhari a toujours autant de succès 50 ans après sa création. En mai 1968 Citroën a réussi un vrai coup. Les familles ont tout de suite été séduites, comme l'armée d'ailleurs.

On la reconnaît entre toutes. Son bruit d'abord, typique d'un moteur de 2 CV, sa carrosserie 100% plastique ensuite et sa silhouette cubique. Celle qui ne pèse que 525 kg se vend cher et pour cause il en existe peu.


Si la 2CV a été produite à 5 millions d'exemplaires, il n'existe en revanche que 140 000 Méhari. Cette voiture coûte en moyenne 15 000 euros, pour un modèle en bon état. Cela peut même monter à 25 000 euros pour un exemplaire neuf. La production s'est arrêtée en 1987, mais un garage Citroën situé à Cassis près de Marseille a fondé le Méhari Club (Méhari Club Cassis) et racheté les machines du constructeur automobile. Ce club continue à fournir des Méhari neuves et des pièces détachées, précieuses pour les mécaniciens passionnés. 

Le prix  peut baisser bien sûr autour de  3000 euros, mais pour un modèle bien souvent incapable de rouler et qu'il faudra donc entièrement retaper.

La Méhari a même aujourd'hui une petite sœur électrique. Citroên s'est d'ailleurs offert les services du  célèbre couturier Jean-Charles de Castelbajac, pour célébrer avec  une "art car exclusive " la naissance de la E-Méhari en même temps que les 50 ans de la Méhari originale


Méhari électriques ou classiques sont d'ailleurs proposées à la location sur le Bassin d'Arcachon. Frédéric Lapoudge a d'abord proposé de restaurer des voitures avant de les vendre.


Mais désormais, une fois rénovées ses voitures sont proposées à la location et donc accessibles aux touristes de passage sur le Bassin d'Arcachon. Comptez 115 euros la journée...

Voyez le reportage de Jean-François Géa et Didier Bonnet :