Le retraité girondin est parti ce 1er janvier au matin des côtes portugaises. Direction les Antilles, à la rame, qu'il devrait atteindre dans 3 mois. Un 2e défi après une première traversée en 2019 dans un tonneau dérivant.
Jean-Jacques Savin avait hâte de reprendre le large.
7000 km à la rame
Ce samedi 1er janvier au matin il a enfin quitté la terre ferme, seul dans son embarcation, pour une traversée de 7000 km.
Ce girondin, originaire de la commune d'Arès dans le Bassin d'Arcachon, est parti du port de Sagrès à la pointe sud-ouest du Portugal.
"Je suis fatigué" a t-il exprimé dans une vidéo quelques jours avant son départ, "il me tarde d'être au large pour pouvoir me reposer, me confiner et être tranquille".
Pour atteindre son objectif, les Antilles en 100 jours, il devra ramer entre 6 et 10 heures au quotidien.
Equipement minimum, détermination et courage
A bord de l'Audacieux, un canot de 8 mètres de long, 1m70 de large et de 700 kg à vide, il emporte deux bouteilles de gaz, des sachets de nourriture lyophilisée, un fusil-harpon, un desalinisateur électrique, une mandoline et du matériel de contrôle médical qui permettra de suivre son état de santé.
Jean-Jacques Savin, qui va fêter ses 75 ans dans quelques jours, n'en est pas à son premier défi.
Féru d'exploits sportifs
Entre décembre 2018 et avril 2019 il avait déjà effectué une traversée de l'Atlantique en solitaire, à bord d'un tonneau. Pas de rame, ni de voile ou de moteur, il naviguait à la dérive, au gré du courant.
Cette fois c'est à la seule force de ses bras qu'il compte rejoindre la Guadeloupe, la Martinique ou St-Martin, au début du printemps.
"Ce coup-ci je suis équipé d'un radar qui permettra d'être alerté si un bateau approche" se rassure t-il. L'homme ne court pas après les records mais espère devenir le "doyen de l'Atlantique, une façon de narguer la vieillesse" dit-il.
Le septuagénaire tiendra un journal de bord qu'il partagera via les réseaux sociaux.