En enquête été ouverte suite à la séquestration de trois personnes sur fond de trafic de drogue. Plusieurs hommes sont activement recherchés depuis cette agression survenue vendredi 21 mai.
Difficile de dire pour l’instant si les agresseurs se sont complètement trompés de cible. L’enquête confiée à la brigade de recherche de la compagnie de gendarmerie d’Arcachon devra le déterminer. Celle-ci a été « ouverte pour faits de séquestration, tentative d’extorsion, extorsion et faits de violence aggravée en bande organisée, le tout ayant été commis en bande organisée », explique Olivier Etienne procureur de la République adjoint de Bordeaux.
Un septuagénaire frappé, séquestré et enlevé à Lège-Cap-Ferret pour de la drogue qu'il n'avait pas
— France Bleu Gironde (@Bleu_Gironde) May 23, 2021
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« Trois personnes ont été successivement maitrisées, entravées pour obtenir que l’une d’elle, supposée détenir des stupéfiants, les remette aux agresseurs", explique Olivier Etienne. "Les malfaiteurs ont agressé une première personne à la mi-journée et lui ont demandé de faire venir chez elle l’homme censé détenir de la drogue ». Celui-ci, un septuagénaire, se serait alors rendu sur place avec sa compagne et aurait affirmé aux malfaiteurs ne posséder aucun stupéfiant. « S’en suit une phase de violences », poursuit le procureur adjoint. « Puis ils ont quitté les lieux avec l’homme dont il pensait qu’il détenait de la drogue. Celui-ci a été placé dans le coffre de la voiture de deux des agresseurs. Les malfaiteurs ont ensuite pris la route puis stoppé la voiture avant de prendre la fuite », explique le procureur adjoint. L’homme séquestré dans le coffre a réussi à se libérer dans la soirée.
Celui-ci a été hospitalisé à la clinique d’Arès. Ses blessures ont entraîné une ITT de moins de huit jours. Pareil, pour les deux autres personnes agressées. « Ces personnes ne sont pas connues pour être proches du milieu des stupéfiants, ni comme consommateurs ni comme trafiquants », précise Olivier Etienne. « Le but de l’enquête sera de déterminer si malfaiteurs se sont complétement trompés de cible ou pas », conclut le procureur adjoint.
Le parquet refuse de dire combien de malfaiteurs sont activement recherchés, ni s’ils ont été identifiés.