Les parents de Lucie et Jade, atteintes du syndrome d'Angelman, rêvent de leur offrir une delphinothérapie. Pour les fillettes qui souffrent d'une maladie génétique handicapante, nager avec les dauphins leur permettrait de mieux communiquer et canaliser leurs émotions.
Jade et Lucie pourront-elles un jour nager avec les dauphins? Si tout le monde, ou presque en rêve, pour les deux fillettes âgées de 8 et 12 ans, cette expérience revêtirait également une dimension médicale. Atteintes du syndrome d'Angelman, les deux enfants souffrent de handicaps et peinent à maîtriser leurs émotions et à communiquer avec les autres.
Leurs parents rêvent de leur faire bénéficier de soins particuliers, une thérapie assistée auprès de dauphins. David Robin, le père de Jade explique :
Un projet qui pourrait leur permettre de mieux vivre, de mieux gérer leurs émotions et de mieux communiquer. C'est plein d'étoiles dans les yeux et c'est même le projet de toute une vie.
Grâce à l'association l'Eyre des anges créée par leurs parents respectifs, les deux fillettes, sont aujourd'hui'hui régulièrement en contact avec des ânes, qui les aident à canaliser leurs émotions.
Voir le reportage de France 3
Le syndrome d'Angelman, qu'est-ce que c'est ?
Tout comme Lucie et Jade, les personnes atteintes du syndrome d'Angelman présentent un déficit intellectuel et moteur sévère, des difficultés de langage et des troubles de l'équilibre. Elles rient beaucoup et souvent, souffrent d'épilepsie et de troubles du sommeil.
La maladie est le plus souvent indétectable avant l'âge d'un an. Ce n'est que lorsque l'enfant présente un retard important dans plusieurs domaines de développement (langage, motricité), ou encore des troubles de l'équilibre, que le syndrome peut être diagnostiqué.
Une autonomie difficile à acquérir
En grandissant, l'enfant atteint du syndrome d'Angelman a du mal à mémoriser les mots, à les articuler, à parler et à apprendre de nouvelles choses. A l'âge adulte, même si les personnes atteintes du syndrome sont le plus souvent en bonne santé, il leur est très difficile de vivre en autonomie, du fait de déficits intellectuels importants
D’où ça vient ?
Le syndrome est lié a une anomalie génétique. Les personnes malades présentent une altération ou une absence de gènes situés sur le chromosome 15.Dans le monde une personne sur 12 000 à 20 000, fille comme garçon, est atteinte du syndrome, précise l'association française du syndrome d'Angelman sur son site Internet.
Il n'existe actuellement pas de traitement pour guérir la maladie. En revanche, des traitements peuvent leur permettre d'en diminuer les symptômes, tels que les crises d'épilepsie ou les troubles du sommeil et du comportement.