Alain Juppé ne sera "pas candidat" aux élections européennes l'an prochain. Toutefois il n'exclut pas de se représenter à la mairie de Bordeaux s'il a "l'énergie nécessaire".
Ira, ira pas ? Alain Juppé ne dit pas non à un cinquième mandat à la tête de la ville. "Cela dépendra de ma capacité à poursuivre la tâche avec l’énergie nécessaire. Mais il n’y a pas le feu ».
Ce lundi lors de l'émission Territoires d'info sur Public Sénat, le maire de Bordeaux n' a pas exclu cette hypothèse. "Je l'ai aujourd'hui (l'énergie) mais on n'est pas en 2020", a-t-il ajouté.
J'écoute beaucoup ce qu'on dit et je constate que les Bordelais me font confiance. #TDinfos
— Alain Juppé (@alainjuppe) 19 mars 2018
Alain Juppé ne sera pas candidat aux élections européennes : "Je ne serai pas candidat aux élections européennes (...) en revanche j'ai des ambitions pour l'Europe".
Le maire de bordeaux qui n'a pas renouvelé son adhésion au parti Les Républicains, qu'il a cofondé, prend un peu plus ses distances. "Je ne me sens pas à l'aise dans l'orientation des Républicains" et sans réelle surprise se rapproche du président de la République. "Oui, je me reconnais plus dans le discours européen d'Emmanuel Macron que dans celui de Laurent Wauquiez"..
Je ne me sens pas à l'aise dans l'orientation des LR. Il y aura un moment important : celui de l'https://t.co/eWBM4qJWHz ne cautionnerai jamais un discours anti-européen. Oui, je me reconnais plus dans le discours européen d'E. Macron que dans celui de L. Wauquiez. #TDinfos
— Alain Juppé (@alainjuppe) 19 mars 2018
L'ancien premier ministre se fixe une ligne rouge: "Je ne cautionnerai en aucune manière un discours anti-européen, quelle qu'en soit la virulence".
Interrogé sur sa première adjointe Virginie Calmels en cas de candidature en tant que tête de liste de LR aux européennes, "c'est une décision qui appartient à la fois aux Républicains et à Virginie Calmels", et "les choix nationaux sont libres".
Alain Juppé affirme ne pas avoir terminé la lecture de " J'assume " «parce que c'est long».
Ouvrage dans lequel Virginie Calmels égratigne notamment, le directeur de cabinet de la mairie de Bordeaux.