La romancière, comédienne et réalisatrice française Anne Wiazemsky s'est éteinte ce jeudi 5 octobre à l'âge de 70 ans. Petite-fille de l'écrivain girondin François Mauriac, elle conservait un attachement tout particulier pour la ville de Bordeaux.
Bordeaux, "c'est la ville où je me sens le mieux et que j'aime le plus tendrement", déclarait en 2004 Anne Wiazemsky. Invitée du plateau de l'émission "Aquitaine insolite", elle revenait sur son attachement tout particulier à la ville : "je ne veux venir ici qu'en train, pour passer sur la Garonne sur le pont métallique".
Anne Wiazemsky était l'invitée de l'émission "Aquitaine insolite", le 19 février 2004.
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La romancière s'est éteinte ce jeudi des suites d'un cancer, à l'âge de 70 ans. Cet attachement à l'Aquitaine, elle le tenait de son grand-père, François Mauriac. L'illustre écrivain, membre de l'Académie française et prix Nobel de littérature a résidé de longues années au domaine de Malagar, à Saint-Maixant.
Une ombre dans laquelle il a été difficile de se construire en tant que romancière. "Ça a été très longtemps un grand-père avant d'être un écrivain", confiait-elle. "Ce n'était tout simplement pas possible de passer derrière François Mauriac, mais aussi Claude Mauriac, mon oncle"
Enfant, je disais que je voulais être un livre parmi les livres.
Invitée en février 2004 de l'émission "Aquitaine insolite", Anne Wiazemsky évoque son grand-père, l'écrivain François Mauriac.
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Auteure de 13 romans, c'est en prenant des détours par le cinéma qu'elle aura apprivoisé sa carrière d'écrivain. Elle fut actrice, réalisatrice, et notamment l'épouse et la muse du cinéaste Jean-Luc Godard.
S'inspirant de sa vie personnelle pour ses romans, elle tirera d'ailleurs un livre de l'histoire de sa rencontre et de son couple avec Godard. L'ouvrage vient d'être adapté au cinéma par Michel Hazanavicius.
