Deux nouvelles ruches sont installées en plein coeur du centre ville de Bordeaux. Cette fois c'est sur le toit de la galerie marchande des Grands Hommes. Une initiative d'Apiterra, association spécialisée dans l'apiculture urbaine. Ces abeilles devraient fournir entre 200 et 300 pots de miel
A Bordeaux, les abeilles bourdonnent au milieu des voitures. Depuis quelques années, les ruches urbaines se multiplient sur les toits de la capitale girondine. Après le Grand Théâtre et Mériadeck, deux nouveaux essaims ont été installés sur la galerie marchande des Grands Hommes.
Mieux qu'au milieu des champs
Objectif ? Préserver la biodiversité et offrir un meilleur environnement de vie à ces infatigables ouvrières. Cela peut surprendre mais c'est bien au milieu du béton que les abeilles se sentent le mieux. Elles y sont en effet moins touchées par la pollution qu'à la campagne, puisque les rejets de carbone les dérangent moins que les produits phytosanitaires utilisés sur les cultures.
Notre équipe a assisté à leur installation dans le centre de ville de Bordeaux :
Les abeilles filtrent les polluants des villes
"Les abeilles filtrent les polluants des villes et on n'en retrouve aucune trace dans le miel et la cire" explique Hugues de la Grandière, apiculteur pour l'association Apiterra, en charge de ces deux nouvelles ruches.
Les abeilles des Grands Hommes devraient fournir entre 200 et 300 pots de miel chaque année. Un mets de choix qui devrait être offert par le centre, en certaines occasions. Les amateurs devront néanmoins s'armer de patience, car pour y goûter il faudra attendre le printemps 2019.
Question de survie
Apiterra qui s'occupe de cette forme d'agriculture urbaine entend redonner aux abeilles un nouveau territoire pour combler le manque de ruches.
Elle en a déjà installé en Ile-de-France au sein de collectivités et entreprises. Les abeilles bordelaises contribueront ainsi à alerter et sensibiliser à la problématique apicole et lutter pour la survie de leur espèce.