Les Archives de Bordeaux métropole ont numérisé des registres paroissiaux comportant des milliers d'actes de baptêmes, de mariages et de sépultures, rédigés entre 1541 et 1792. Avant la Révolution française, l'état civil était tenu par le clergé.
Il s'agit des registres paroissiaux des cultes catholique, israélite et protestant qui ont été rédigés de 1541 jusqu'à la Révolution française.
A l'époque, on parle donc de baptêmes, de mariages et de sépultures. Quand les laïcs prendront le relais de l'enregistrement de l'état civil, il s'agira de naissances, de mariages et de décès.
On a une collection complète de l'état civil avec ces 300 ans de registres paroissiaux qui étaient autrefois conservés dans le palais Rohan ( actuelle mairie de Bordeaux)et heureusement, ils ont réchappé à l'incendie en 1862, commente Jean-Cyril Lopez, archiviste.
Plus de 200 000 pages numérisées
Au total les archivistes ont récupéré 910 registres issues des différentes paroisses de Bordeaux, Caudéran et Pessac.Ils ont du coup redécouvert par la même occasion quelques pépites.
Dans cet acte de baptême rédigé le 16 août 1656, le nom du parrain est celui du célèbre comédien et dramaturge français, Jean baptiste Poquelin qui a donné son prénom à son filleul comme c'était la tradition à cet époque. Cet acte est très intéressant car il prouve le passage de Molière à Bordeaux, explique Jean-Cyril Lopez, archiviste.
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Autre trouvaille dans ce registre de la paroisse de saint-michel, l’acte de mariage du grand penseur politique Bordelais Montesquieu datant d’avril 1715.
L'état civil est disponible en ligne de 1541 à 1916
Fini les archives sur les microfilms qui étaient souvent difficile à lire !Les documents sont désormais facilement accessible pour le grand public, après un gros travail de numérisation de plus de 200 000 pages, tout est en ligne sur le site des Archines de Bordeaux Métropole.
Avec les registres paroissiaux, la période de cherche des états civils numérisés s’étend désormais de 1541 à 1916.
La numérisation des années postérieures se poursuit.
Une mine d’information pour les passionnés de généalogie qui ont une lecture facilitée des actes grâce à la numérisation qui permet de zoomer sur des détails.
Dans ces registres, il a aussi des informations précieuses notamment sur la profession des personnes ce qui permet d'enrichir les arbres généalogiques des familles, explique Huguette Laumet, bénévole au centre généalogique du Sud-Ouest.
Les documents originaux sont toujours consultables sur place.
Les archivistes ont parfois la visite de touristes venus de loin désireux de connaître leurs ancêtres bordelais
► Voir le reportage sur la numérisation des registres paroissiaux désormais en ligne sur le site des Archives de Bordeaux Métropole :
