L'armateur MSC quitte le port de Bordeaux

Coup dur pour le Port de Bordeaux: l'armateur MSC, qui représentait 40% du trafic du port de Bordeaux a changé de stratégie, et opte pour le transport ferroviaire. Elle représentait 40% du trafic container du port.
 

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Les grues de Bassens étaient à l'arrêt ce lundi matin. L'armateur MSC, Mediterranean Shipping Compagnie a mis un terme à son service maritime à Bordeaux. Le groupe suisse a fait part de sa décision dans un communiqué en date du 3 juillet.


Désormais, et à compter de ce lundi, les marchandises transportées par la compagnie transiteront par les rails, via une liaison ferroviaire renforcée. La perte pour le port de Bordeaux est conséquente : MSC représentait 40% du trafic des containers.
 

La réouverture du terminal du Verdon en question



"MSC est une des clients principaux du trafic de containers, reconnaît Christophe Masson, président du directoire de Bordeaux Port Atlantique. C'est une filière que l'on veut développer, et qui se développera mais cela passe par la réouverture du terminal du Verdon".

Les raisons de ce départ sont connues. Depuis 2013,  en attendant une réouverture régulièrement repoussée du terminal à Conteneurs du Sud-Ouest au Verdon, MSC déchargeait ses containers à Bassens. Une décision subie par l'armateur.
 

Se mettre en "ordre de marche"

Depuis, la relance de ce terminal  est réclamée par nombres d'acteurs de l'économie portuaire. "On sait très bien, tout le monde le sait, que MSC est intéressée par le Verdon. Il faut que rapidement les collectivités, l'Etat, le port se mettent en ordre de marche pour aller réouvrir le Verdon", assure Cyril Moran,  de la CGT Bordeaux Atlantique.

 

Lettre ouverte au Premier ministre


L'inquiétude est relayée par les députés de Bordeaux Dominique David, du Médoc Benoît Simian et du Bassin d'Arcachon Sophie Panonacle. Les élus LREM ont écrit une lettre au Premier ministre Edouard Philippe pour demander une réunion d'urgence à Matignon sur le sujet.
 

Découvrez le reportage de France 3 Aquitaine réalisé par Hélène Chauwin et Antoine Roynier : 

 
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