C'est un rendez-vous incontournable du Sud-Gironde. La fête des boeufs gras de Bazas attire des milliers de visiteurs qui assistent au défilé au son des fifres et au choix du Roi boeuf : le plus beau, le plus racé qui fera la joie de son éleveur et du boucher associé. Revoyez la fête en images...
Ils sont 18 taureaux bichonnés, préparés pour la fête. Les tracteurs aussi. Les éleveurs y ont mis du coeur. C'est aussi un peu leur fête, un hommage à leur profession et leur savoir-faire.
Pour accompagner le cortège, de tout jeunes danseuses et danseurs en costume traditionnel du groupe folklorique Lous dé Bazats, les fifres et les tambours qui font résonner la musique gasconne. Et du haut de leurs échasses, des très jeunes et des adultes. Fiers de témoigner de leur culture.
La qualité : c'est du temps
Sur le parcours plusieurs milliers de visiteurs. Souvent des fidèles de la fête. Ils viennent de Bazas, de Langon, du Cap-Ferret mais aussi de l'étranger pour cette fête traditionnelle qui remonte au Moyen Âge. Une des fêtes les plus anciennes de la région : 735e édition. Et le roi de la fête c'est toujours le bœuf de Bazas. L'animal de la race bazadaise, une race très prisée, est ce jour-là sélectionné pour ses qualités bouchères, sa conformation physique et des critères propres à la race. C'est un tandem qui présente chaque animal comme le veut la tradition. Un duo entre l'éleveur et le boucher. Au final, il y a le prix qui fera aussi la renommée.Les éleveurs se préparent longtemps à l'avance. Le bœuf est engraissé durant les 6 derniers mois : il mange à son rythme, des produits naturels ce qui explique aussi la qualité de sa viande. Sans stress. Certains lui installent une radio dans l'étable pour l'habituer au bruit car le jour de fête, il y a foule et il ne faut pas que l'animal s'énerve.
Les animaux ont environ 4 ans lorsqu'ils sont présentés au concours. Lorsque sa viande va être la meilleure. Chaque animal avoisine la tonne.
Un clin d'oeil dans le rétro
L'histoire remonte à 1283. Ici à Bazas, c'est l'élevage qui fait la renommée et non la vigne contrairement aux voisins. La terre ne s'y prête pas. Ce sont les Rois anglais, du temps de leur présence dans la région, qui adorent manger du boeuf et qui ont institué cet élevage dans ce coin de Gascogne.
Revivez les meilleurs moments de l'édition 2018 avec Christophe Roux :
Le temps de la pesée à la mi-journée : Revoyez notre direct
Puis vient le temps du défilé :
L'arrivée sur la place de la cathédrale : les danses en musique
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