Dans la nuit de jeudi à vendredi 24 mai, une dizaine de tombes d'un cimetière juif de Bordeaux ont été dégradées par des étudiants alcoolisés. Aucune inscription antisémite n'a été relevée.
Mise à jour du 26 mai : La procureur de la République de Bordeaux Marie-Madeleine Alliot indique dans un communiqué que le jeune homme interpellé a été placé sous contrôle judiciaire à l'issue de sa garde à vue.Une information judiciaire a été ouverte à son encontre, comme celle des autres mis en cause, du chef de "violation ou profanation de sepulture". 48h après les faits, la connotation antisémite semble donc écartée.
Plusieurs étudiants bordelais sont soupçonnés d'avoir dégradé une dizaine de tombes du cimetière juif portugais de Bordeaux, à proximité du Cours de la Marne dans la nuit du jeudi au vendredi 24 mai.
Selon les premières constatations réalisées par la police, il ne s'agirait pas d'actes à caractère antisémite.
"Des étudiants d'une grande école locale, très alcoolisés, s'en sont pris à quelques tombes dans le cimetière juif. Quelques pierres tombales ont été dégradées, cassées, ils ont dû sauter dessus ou les faire tomber de leur socle", a précisé une commissaire de police interrogée par l'AFP.
Coincé sous une pierre tombale
Selon la police, les profanateurs présumés ont agi au petit matin, et étaient au moins trois.
L'un d'entre eux a pu être arrêté et placé en garde à vue : coincé sous une pierre tombale, il a alerté les riverains, qui ont ensuite prévenu les pompiers et les forces de l'ordre.
Contacté par l'AFP, le consistoire israélite de Bordeaux n'a pas souhaité réagir dans l'immédiat à l'incident.