Le nouvel épisode de grève des cheminots a un impact sur le commerce. A Bordeaux, certains magasins et restaurants de la gare Saint-Jean de Bordeaux ont perdu jusqu'à 60 % de chiffres d'affaires.
Ce lundi matin, le hall principal de la gare Saint-Jean est désert. Une situation qui se répète depuis le 3 avril, au rythme de la grève des cheminots. Faute de voyageurs l'effet est immédiat sur le commerce.
Annabelle est vendeuse "Canelés Baillardran"
Il n'y a personne. Aujourd'hui depuis 7h ce matin, on a eu 3 clients et il est 10h. Ca fait long.
Même constat pour Zed, vendeur "La Brioche Dorée"
On a des petites vagues de clients mais ça reste très calme.
Le manque à gagner affecte la vingtaine de magasins et restaurants installés dans la gare. A l'extérieur, ce n'est guère plus encourageant.
Océane, vendeuse au "Corner San Nicolas" estime son manque à gagner à 60%.
J'ai fait une petite dizaine de clients depuis l'ouverture à 6h30. C'est un, peu mort.
Face à la gare, l'hôtellerie est également touchée. Les vacances scolaires n'y changeront rien et la situation s'est même compliquée pour Virginie Regniault, directrice hôtel IBIS Euratlantique
Il y a des personnes qui avaient prévu de venir pendant les vacances et qui avaient réserver des chambres non annulables, non remboursables à prix intéressants, qui n'ont pas pu venir et qui nous demandent maintenant un geste commercial.
Il a fallu aussi beaucoup de patience pour les chauffeurs de taxi, avec un TGV sur 5 et 1 TER sur 3, ils ont longtemps attendu le client.
Le flux des voyageurs devrait repartir dès ce soir mais jusqu'à vendredi, nouvel épisode de grève.