Cette manifestation orchestrée par la France insoumise se voulait "belle et festive". Des manifestations "pot-au-feu" prévues à Paris et des grandes villes. A Bordeaux ils étaient près de 500, selon la police, à se rassembler.
Après les débordements dus aux black bocs lors du 1er mai, 2000 policiers et gendarmes ont été déployés sur le terrain.
Le chef de file de La France insoumise promettait un "moment de fraternité tranquille", l'objectif étant :
Depuis deux jours, le ton est monté entre exécutif et LFI, qui s'accusent mutuellement de "remettre en cause la démocratie". Ils veulent "tenir un discours d'agitation", "ils n'ont jamais accepté la défaite", "ils aiment la démocratie quand ils gagnent", a accusé le chef de l'Etat, dans un allusion implicite aux Insoumis.adresser un message clair à (Emmanuel) Macron et aux milieux économiques qui l'entourent, celui de la détermination et de la volonté de ne rien céder.
A la manoeuvre, la France insoumise et le député de la Somme Jean-François Ruffin à l'initiative de cette manifestation, véritable creuset des contestations anti-gouvernement et anti-Macron.
A Paris, l'ambiance est au pique-nique place de l'Opéra, concerts et têtes d'affiche. "Le carré des luttes", en tête du cortège, est réservé à quelque 200 représentants des différents secteurs "en lutte" (cheminots, étudiants, personnels soignants...), mais "sans personnalités politiques". Ces dernières défileront dans le cortège, notamment, outre M. Mélenchon, Pierre Laurent (PCF), Benoît Hamon (Générations), Olivier Besancenot et Philippe Poutou (NPA).
D'autres manifestations ont lieu aussi à Toulouse (dès 10h30), Bordeaux, Strasbourg, Rennes et ont eu lieu à Nice.
A Bordeaux
A Bordeaux, ils étaient près de 500, selon la police, parfois déguisés, avec des pancartes et des slogans ou le deuxième degrés semblait de rigueur. Comme "Libérez Bolloré" ou "Faisons payer les riches, ils sont plus nombreux", "Tous en Suisse", "Moins d'ASSEDIC, plus de domestiques" ou encore "Louis Vuitton, avec nous !"...Regardez le reportage de Candice Olivari et Jean-Pierre Magnaudet (Loïc Prud'homme, Député France Insoumise /3ème circonscription de la Gironde intervient dans le reportage).
Selon les organisateurs, cette initiative est une "première étape". Déjà, plusieurs associations, syndicats, partis envisagent une nouvelle journée de protestation le 26 mai. "Un cycle nouveau de mobilisation est en route", s'est félicité M. Mélenchon.