Ce week-end, le mouvement radical tenait son université d'été à Bordeaux. Mais ce parti centriste, le plus vieux de France, est plutôt méconnu de la population, à en croire les passants interrogés par notre équipe...
En dépit de son nom trompeur, le mouvement radical est un parti centriste, de coalition, qui rassemble aujourd'hui 10 000 adhérents. Ce week-end, il organisait son université d'été à Bordeaux.
Comment se différencie-t-il des autres groupes politiques du centre ? "Comme d'autres mouvements centristes, on cherche un équilibre entre libéralisme et solidarité. Mais nous sommes aussi profondément décentralisateurs, et attachés à la laïcité. [...] Nous sommes aussi des fédéralistes européens, mais peut-être avec une vision très décentralisatrice de l'Europe. On croit à l'Europe des territoires " explique Laurent Hénart, son président, ancien député et secrétaire d'Etat, actuel maire de Nancy.
→ Regardez le reportage de Cendrine Albo-Reichert et Christophe Brousseau :
Une double étiquette LREM - Mouvement radical possible
En tant que parti de coalition, le mouvement radical admet les doubles affiliations.C'est désormais le cas de Benoit Simiam, député LREM du Médoc, qui a annoncé qu'il avait rejoint le parti centriste en juillet dernier sans quitter En Marche.
Il s'en explique en interview ci-dessous :
Un soutien pour la candidature de Nicolas Florian aux municipales
Si la double casquette est possible, l'annonce de cette adhésion suscite néanmoins des réactions courroucées de la part des militants bordelais d'En Marche sur les réseaux sociaux.
Pourquoi ? Car le mouvement radical soutient la candidature de Nicolas Florian aux prochaines municipales, et non celle du candidat LREM Thomas Cazenave.
« Pour les élections municipales, il faut faire confiance aux histoires locales, aux alliances déjà conclues, être girondin dans la méthode et je salue le soutien des @RadicauxEM @enmarchefr à la candidature de @nflorian33 ! #UERadicaux pic.twitter.com/Z1d7Lr91Hp
— Benoit Simian (@BenoitSimian) September 1, 2019