A Bordeaux, Francis Michel, l'ancien patron du Centre de culture physique d'Aquitaine (CCPA), détruit par le violent incendie des Chartrons le 25 mai a pu relancer son activité au sein d'une salle de sport voisine.
Près de trois mois après que sa salle de sport a été détruite par un incendie, Francis Michel retrouve le sourire. Il accueille désormais sa clientèle dans une structure déjà existante, l'Izy Fit premium fitness.
Un hébergement proposé par des confrères, Moses Mubarak et Jose Ansorge qui permet à ses adhérents de poursuivre leurs cours collectifs.
"Ce sont comme moi des garçons plutôt discrets. J'ai fait des démarches pour trouver un local, raconte Francis Michel. N'en trouvant pas, je me suis permis devenir les voir, et j'ai été très bien accueilli. Ils étaient très heureux de me voir, m'ont réconforté, car j'étais pas mal affecté… Je ne pouvais pas espérer mieux".Ils m'ont acueilli, réconforté... Je ne pouvais pas espérer mieux
Ensemble, les trois hommes réfléchissent et organisent le transfert des abonnés du quai Louis XVIII vers la salle située rue du Jardin public. "Au moment de l'incendie, je lui ai tout de suite envoyé un message, raconte Moses Mubarak. Je savais comment il était humainement donc… Je ne l'aurai pas proposé à tout le monde !"
Une salle partie en fumée
Un véritable soulagement pour le patron du CCPA, le centre de culture physique d'Aquitaine. Le 25 mai, un incendie ravageait un immeuble de quatre étages situé rue Ferrère, quartier des Chartrons. Plusieurs immeubles du voisinage étaient également touchés par le sinistre, qui a mobilisé une centaine de pompiers. Francis Michel faisait partie des sinistrés. En quelques heures, le propriétaire du CCPA, , situé au 14 Quai Louis XVIII, perdait l'intégralité de ses locaux. De ses 800 mètres carré, il ne reste que des débris et des gravats.
Au milieu des pans de murs effondrés, Francis Michel, lui, se souvient de l'emplacement de chaque vélo elliptique, des rameurs et des bancs de musculation.
"J'ai passé trente-sept ans ici. J'ai créé cette salle en 1982, je l'ai toujours entretenue du mieux que je pouvais. De la voir dans cet état-là ça me fait quelque chose", admet le patron de salle.
Dans son club de gym créé en 1982, Francis Michel employait quatre salariés. Aujourd'hui le bâtiment n'est plus sous scellés, mais reste trop fragile pour être reconstruit.
Voir le reportage de France 3 Aquitaine