Vous étiez nombreux ce samedi à profiter des terrasses du centre-ville. Rues bondées, ambiance festive, sourirs aux lèvres, les Bordelais ont profité de ce vent de liberté...jusqu'à 21h.
« Allez les filles debout on y va !». Il est presque 21h, le serveur annonce la fermeture. Les bonnes choses ont une fin. Et les clients jouent le jeu. « Il est 20h54 je n’ai plus personne sur ma terrasse, ça s’est bien passé », sourit-il. Les professionnels de la restauration ne veulent pas d’ennui. « Je sais très bien que si on commence à faire des bêtises maintenant ce sera encore pire après. Déjà ils nous ont laissé rouvrir donc c’est le plus important ».
Pour la première fois depuis plusieurs mois, les terrasses des cafés et restaurants sont ouvertes un samedi. Ce week-end de Pentecôte avait donc une saveur un peu particulière.
Beaucoup de clients ont donc joué la montre, tentés de gagner de précieuses minutes. « Il est 21h01, on est hors la loi», sourit une jeune femme. Plus loin « on gratte les dernières minutes, on est entre potes, on en profite au max », explique un autre.
Coté restaurant plus compliqué de faire partir les clients en plein repas. « On fait le maximum, mais après… On assume mais (…) les gens ne comprennent pas qu’à 21h il faut qu’on ferme », explique ce restaurateur du centre-ville. « On va dépasser d’une demi-heure, on va prendre le temps de manger un dessert, moi les mesures gouvernementales elles me saoulent », tranche une femme attablée.
Plus loin un groupe de jeunes filles se lèvent de table mais les festivités ne sont pas terminées pour autant. « Là on va rentrer chez nous, la soirée n’est pas finie », annonce une Bordelaise. « Mais on fera attention aux gestes barrières évidemment, et on sera en petit comité ».
A part quelques retardataires venus faire la fête hors couvre-feu, les rues ont fini par se vider vers 22h.