Dans le cadre de la Semaine de la vaccination, l'ARS a mis en place un Village Info vaccination sur les quais de Bordeaux afin de discuter du sujet "sans tabou" , et de vérifier le suivi des personnes qui le souhaitent.
"Inutiles", "dangereux" "créés pour enrichir les laboratoires", les critiques sur les vaccins sont nombreuses, et fortement relayées sur les réseaux sociaux. Facebook, Twitter ou Youtube regorgent de vidéos appelant à refuser la vaccination, voire à maquiller le carnet de santé de son enfant, certains vaccins étant obligatoires.C'est pour répondre aux questions, légitimes, que tout un chacun peut se poser, que l'Organisation mondiale de la santé (OMS ) a mis en place une semaine de la vaccination. Une initiative relayée localement par l'ARS.
Un quiz et une évaluation de sa couverture vaccinale
Ainsi, ce mercredi, sur les quais à Bordeaux se tenait un village de la vaccination. Sur place, toute personne désireuse de se renseigner sur la vaccination se voir proposer un quiz, afin d'évaluer ces connaissances. Autres possibilités : faire évaluer sa couverture vaccinale et vérifier si tout est à jour; ou encore la création d'un carnet de vaccination électronique.Mais surtout l'objectif est de répondre aux nombreuses questions , qu'on peut être amené à se poser sur la vaccination.
Parler de la vaccination sans tabou
"L'objectif c'est de parler de la vaccination sans tabou. Actuellement, il y a énormément de fakenews sur les réseaux sociaux. Il y a par exemple une polémique contre le vaccin de la rougeole, qui dit que le vaccin donne l'autisme, ou que le vaccin contre l'hépatite B donne la sclérose en plaques, explique Annie Burbaud, médecin référente sur la vaccination pour l'Agence régionale de santé (ARS).C'est à nous d'apporter des informations pour expliquer à toute personne qui le souhaite les enjeux de la vaccination
Dépasser le taux de 95% de couverture
Même si le taux de vaccination reste insuffisant, notamment pour la rougeole, l'hépatite B ou le méningocoque, la couverture vaccinale aurait augmenté dans la région, notamment grâce à ces actions de sensibilisation et d'explication auprès du public, assure l'ARS. "Il faut continuer à se mobiliser pour atteindre des couvertures maximales supérieures à 95% sur l'ensemble du territoire. C'est ce qui nous permettra d'éradiquer les épidémies", maintient Annie Burbaud.