L'EREA d'Eysines est un grand centre : il accueille 150 élèves de 6 ans à 20 ans, du primaire au lycée professionnel. Des élèves autistes, tétraplégiques, myopathes qui s'accrochent avec la détermination de leurs parents pour pouvoir continuer à suivre un cursus scolaire.
Les accompagnants ( AESH ) sont là pour les seconder durant les cours, par exemple leur réexpliquer les consignes des exercices qu'ils ont du mal à appréhender. " Je fais ce métier depuis huit ans", explique Marine Schnegg, " mais je deviens aussi maintenant aide-soignante. On les accompagne en fauteuil, aux toilettes etc. Au départ, nous sommes là pour les accompagner, pour leur permettre une adaptation aux cours. "
Certains sont en CDI, 600 euros par mois pour 20 heures par semaine. Certains n'ont pas de contrat de travail depuis un mois. D'où une mobilisation devant leur employeur, le rectorat mercredi 9 octobre à 14 heures.
Ce mardi, les ministres de l'Education, Jean-Michel Blanquer, et la secrétaire d'Etat chargée des personnes handicapées, Sophie Cluzel, se voient remettre un rapport parlementaire publié en juillet, qui préconisait notamment de revaloriser le rôle et la formation de ces accompagnants.On est en train de passer de la précarité à la misère.
Marine Schnegg - représentante des grévistes -
Le député communiste de Seine-Maritime, Sébastien Jumel, publie ce post sur sa page Facebook à l'ocassion de la remise de ce rapport ►