Gain de temps, économies d'essence, affluence de nouveaux clients, les attentes sont nombreuses du côté des riverains et commerçants. Le pont Simone-Veil, sera ouvert à la circulation des voitures ce lundi 8 juillet. Une étape attendue depuis de nombreuses années.
Longtemps jugée infranchissable, la Garonne a bénéficié d'un premier pont grâce à Napoléon 1er. Il ordonna en 1822 la création d'un pont appelé depuis le pont de pierre. Depuis, sept autres ponts ont été bâtis et permettent d'enjamber ce fleuve impétueux. Le dernier né, le pont Simone-Veil, sera ouvert ce lundi 8 juillet à la circulation des voitures.
Catherine Desoudin, retraitée à Floirac, n'a pas perdu une miette du chantier qui a pris trois ans de retard. Elle s'est régulièrement rendue avec son petit-fils aux abords du pont. "Tractopelles, camions bennes, c’est un plaisir ! ", résume-t-elle.
Il faut dire que les habitants et commerçants du sud de l'agglomération attendaient ce pont avec impatience. Elisabeth Monlezun tient un restaurant depuis 25 ans à Floirac. Elle espère des retombées économiques. "Je pense que ce pont va fluidifier la circulation", espère-t-elle. "Et que cela m'amènera peut-être un petit peu de monde au café le matin et au restaurant bien entendu".
Brigitte Gilo habite à Bègles et travaille à la clinique Bordeaux-Tondu où elle est employée administrative. Depuis mercredi, jour de l'ouverture du pont aux vélos, elle a laissé sa voiture au garage. "Pour moi c’est une économie d'essence et de trajet", se félicite-t-elle. "C'est le bonheur maintenant". Même gain de temps pour les patients. "C’est une excellente nouvelle", affirme Dorothée Pasquier, la directrice de la clinique Bordeaux Tondu.
Cela va permettre d'améliorer l'accès pour nos patients à la fois à l'établissement, à notre service d'urgence, et également aux consultations.
Dorothée Pasquier
L'Arkéa Arena, bénéficie déjà de navettes depuis le centre-ville de Bordeaux. Mais ce nouveau pont va permettre un accès supplémentaire pour les clients qu'ils soient à vélo ou en voiture. Son directeur imagine même une synergie d'événements en lien avec le pont Simone Veil. "On a désormais un vrai lieu de vie devant l'Aréna, à proximité directe de l'Aréna", observe-t-il. "À voir les mutualisations qui seraient possibles pour créer des événements "outdoor". Cela pourrait effectivement être une piste très intéressante".
Entre 25 000 et 30 000 véhicules par jour sont attendus sur le pont Simone-Veil, ainsi que de 2 000 à 3 000 vélos.
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