"Vous mourrez de vieillesse, nous n'aurons pas cette chance. " Les jeunes ont défilé dans les rues du centre ville, brandissant des pancartes qui parfois accusent. Ils se sont allongés sur la place Pey Berland pour « symboliser la mort de la planète ». Ils étaient moins nombreux que le 15 mars.
"Fin du monde, fin du mois, même combat". Le ton est donné pour le début de la manifestation des lycéens pour le climat à Bordeaux ce vendredi 12 avril.Ils donnent de la voix :
Rejoignez-nous ! Ne nous regardez pas !
scandent-ils dans les rues du centre ville. Avec des pancartes qui accusent :
Vous mourrez de vieillesse, nous n'aurons pas cette chance.
Arrête de niquer ta mer.
En choeur, garçons et filles reprennent :
Et un, et deux et trois degrés, c'est un crime contre l'humanité.
A travers leurs pancartes, on comprend leurs préoccupations : l'eau potable qui n'est pas accessible pour tous, mais que l'on consomme même dans les toilettes dans les pays occidentaux, un pot d'une célèbre marque de pâte à tartiner avec marqué huile de palme et la référence à la déforestation pour planter cet arbre. Et toujours pas de Planet B comme en témoigne cette pancarte brandie par une jeune femme :
Place Pey-Berland, les jeunes manifestants se sont allongés par terre pour simuler la mort : un "die-in". Ils étaient environ 300 : moins nombreux que le 15 mars dernier, premier rendez-vous des lycéens en grève pour le climat, ils étaient alors 5000 dans les rues de Bordeaux.