La colère des élus après les violences urbaines lors de la Saint-Sylvestre dans la Métropole bordelaise

Malgré le couvre-feu, la nuit de la Saint-Sylvestre a été agitée dans la métropole de Bordeaux. À Pessac, Bègles, aux Aubiers (Bordeaux), des voitures ont été incendiées, du mobilier urbain dégradé, les policiers pris pour cible avec des mortiers...Plusieurs élus déplorent ces violences gratuites.

La nuit de la Saint-Sylvestre a été émaillée de violences urbaines à Bordeaux et son agglomération, selon la police.

Malgré le couvre-feu, ces évènements ont été un peu plus importants que les années précédentes, malgré l'instauration du couvre-feu, ce qui fait réagir les élus des villes et quartiers concernés. 

La "grosse colère" du maire de Bègles 

"Je souhaite une réponse policière et judiciaire ferme et rapide, que les auteurs de ces actes criminels soient retrouvés et traduits devant la justice pour payer de leurs actes" réagit ce samedi le maire de Bègles Clément Rossignol-Puech à notre micro. 

Parmi les dégradations commises dans le quartier des Terres Neuves, l'incendie d'une pizzeria, le Fellini, le désole particulièrement. "C'est inacceptable d'incendier l'interieur d'un restaurant de manière complètement gratuite". 

"Le Fellini, c'est un lieu du quartier, [ses propriétaires] sont là depuis le début de l'opération de renouvellement urbain, [...] c'est un lieu de vie où tout le monde vient, les habitants historiques, les nouveaux habitants, les étudiants, ceux qui travaillent dans le quartier..." explique le maire de Bègles.

→ regardez le reportage à Bègles de Nathalie Pinard de Puyjoulon et Jean-Michel Litvine : 

"Soutien aux policiers", réagit le maire de Pessac 

À Pessac, où la situation était particulièrement tendue, des policiers ont été ciblés par des tirs de mortiers, et une voiture de la police municipale a été incendiée.

Dans un communiqué, Franck Raynal (divers-droite) a rapidement condamné les violences et annonce qu'il convoquera un comité local de surveillance et de prévention de la délinquance. 

Nous ne pouvons pas accepter cette situation de banalisation de la violence qui fait suite à la banalisation des incivilités sur fond de trafic de drogue au vu et au su de tous. Que représentent 50 jeunes cagoulés face à des milliers d'habitants qui veulent simplement vivre paisiblement dans ces quartiers ?

Franck Raynal, maire de Pessac

 

Et à Bordeaux ? 

Sur leurs pages facebook respectives, l'adjoint à la Sécurité Amine Smihi, et le maire de quartier de Bordeaux Maritime Vincent Maurin réagissent aussi à ces violences. 

"Si dans l’ensemble le couvre-feu a été respecté et les incidents évités, nous sommes attristés des incidents qui se sont déroulés aux Aubiers malgré notre mobilisation collective" écrit ainsi Amine Smihi. 

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