Décision cette semaine pour Ford Blanquefort : rachat par Punch ou fermeture définitive

Les quelques 800 salariés de l'usine Ford de Blanquefort seront définitivement fixés sur leur sort cette semaine. Le groupe américain doit annoncer s'il accepte ou refuse la proposition de rachat du belge Punch Powerglide. Près de 3000 emplois directs et indirects sont en jeu.

Les représentants des salariés sont reçus aujourd'hui à Bercy au ministère de l'Economie pour une réunion tripartite entre syndicats, Punch et Etat.

Ils craignent une annonce de fermeture de la part du constructeur américain mais se disent déterminés à "maintenir la bataille jusqu'au bout".

"On veut dénoncer ce scandale économique et social que représenterait cette fermeture d'usine"
a déclaré le délégué CGT Philippe Poutou.

860 emplois au sein de l'usine seraient supprimés d'ici un an dans le cas du PSE mis en place par Ford. Et 2000 emplois induits seraient impactés chez les sous-traitants en Gironde.

"On a un Etat qui arbitre mais qui est totalement impuissant, incapable d'imposer un minimum de respect social" ajoute Philippe Poutou.

En cas de reprise, Punch négocie des gels de salaires et une réduction des jours de RTT. Le groupe belge ne conserverait que la moitié des emplois. 

Une cinquantaine de salariés se sont retrouvés devant l'usine samedi matin. 

"On ne désespère pas" assure Philippe Poutou, "s'il y a une chance sur 1000, sur 10 000, on la défendra jusqu'au bout".
 

L'actualité "Économie" vous intéresse ? Continuez votre exploration et découvrez d'autres thématiques dans notre newsletter quotidienne.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
Nouvelle-Aquitaine
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité