Ce dimanche 27 juin, la majorité départementale confirme sa position en Gironde. Son président, Jean-Luc Gleyze, élu au premier tour dans son canton du Sud-Gironde, rempile donc pour son deuxième mandat et entre dans les pas de son prédécesseur, Philippe Madrelle.
La Gironde reste rose. La majorité départementale sortante, située à gauche de l’échiquier politique, maintient ses positions. Elle remporte… cantons sur les 33 que comporte la Gironde. À sa tête, Jean-Luc Gleyze, héritier de Philippe Madrelle et l’enfant du pays du Sud-Gironde.
Héritage de Philippe Madrelle
L’enjeu était conséquent : succéder à Philippe Madrelle, président de la Gironde pendant 36 ans. C’est le pari qu’à dû relever Jean-Luc Gleyze, en avril 2015.
Dans la lignée de celui qui a été son mentor, Jean-Luc Gleyze dirige le département avec des politiques socialistes. S’il n’oublie pas la périphérie, “les poumons” de la Gironde, il s’attache surtout à des thématiques telles que le tourisme, l’innovation ou encore le numérique.
Dans ses combats actuels, le président du département prône, comme Benoît Hamon, un revenu minimum universel.
L’homme du Sud-Gironde
Originaire de Bazas, dans le Sud-Gironde, Jean-Luc Gleyze a su asseoir sa politique sur une notoriété locale, après avoir été maire de Captieux et conseiller général du même canton.
Mais avant d’endosser l’écharpe de maire, le Bazadais est entré en politique, à 21 ans, comme employé à la mairie de Captieux.
Avec ce second mandat à la tête du département, l'espoir de marcher dans les pas de son prédécesseur semble de plus en plus se préciser, pour cet autodidacte de la politique.