Benoît Simian a assisté au lancement des deux premiers trains à hydrogène mis en circulation en Allemagne. Une première mondiale. Le député girondin a l'ambition d'installer cette technique en France. Son faible coût par rapport à l'électrification permettrait de pérenniser les petites lignes.
"C'est une vraie alternative au diesel sur nos petites lignes SNCF" affirme cet élu de 34 ans, député du Médoc et rapporteur du budget "infrastructures et transports" à la commission des finances.
En tant que rapporteur spécial du programme gouvernemental sur la mobilité et les projets innovants, Benoît Simian croît en l'avenir de l'hydrogène pour les trains.
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— Benoit Simian (@BenoitSimian) 17 septembre 2018
«Le rail ne peut pas rester à l'écart de la sortie du diesel..La moitié du réseau @SNCFReseau n'est pas électrifiée,et donc potentiellement éligible à la nouvelle technologie du #Train #Hydrogene @Alstom »https://t.co/CwpJ0MOZDp
Faire rouler ces trains coûterait beaucoup moins cher qu'électrifier les 50% du réseau qui ne le sont pas encore.
Le groupe Alstom, précurseur
L'idée serait d'équiper les TER d'un réservoir à hydrogène. Pour alimenter une pile à combustible. C'est cette pile qui permettrait de faire tourner les moteurs électriques des locomotives.
Le groupe Alstom est précurseur sur ce marché. Après le lancement de ses deux premiers trains en Allemagne, Il pourrait être le constructeur désigné d'engins destinés au marché français.
Le #train #hydrogène @Alstom existe je viens même de le voir rouler en Allemagne à nous maintenant de le mettre le plus vite possible sur nos rails régionaux!...affaire de volonté politique! @Elisabeth_Borne @FdeRugy #MissionTrainHydrogène pic.twitter.com/yf72Zt7bZh
— Benoit Simian (@BenoitSimian) 16 septembre 2018
L'Aquitaine sera pilote
Benoît Simian souhaite que la Nouvelle-Aquitaine soit pilote dans le déploiement de ces trains sur les petites lignes.
Un projet qu'il étudie d'autant plus sérieusement qu'il planche sur un rapport détaillé commandé par le gouvernement. Rapport dont les conclusions seront rendues en novembre.
Le train à hydrogène, mis au point par Alstom, a une autonomie de 1000 kilomètres et peut rouler jusqu'à 140 km/h.