C'est un scrutin beaucoup plus local qu'il n'y paraît. Le dimanche 24 septembre se dérouleront les élections sénatoriales. Trois départements Aquitains sont concernés : les Landes, le Lot-et-Garonne et les Pyrénées-Atlantiques.
Ce n'est pas l'élection qui suscite le plus d'intérêt dans le pays, c'est un euphémisme.
Peut-être parce que c'est la seule qui se déroule au scrutin universel indirect. Ce sont en effet les grands électeurs, à savoir les maires, conseillers municipaux, députés, qui votent.
L'image de la Chambre Haute du Parlement n'aide pas non plus avec le fameux "train de sénateurs". Pourtant, ce scrutin, qui renouvellera la moitié des sénateurs, est important.
La voix des territoires
Max Brisson, le sénateur sortant Les Républicains des Pyrénées-Atlantiques et candidat à sa réélection, fait toujours campagne. "On va à la rencontre des grands électeurs, c'est une campagne de proximité où on évoque les sujets qui sont au cœur de nos départements : l'urbanisme, la place des maires, le logement...J'ai déjà visité 497 communes et il m'en reste une cinquantaine pour faire le tour du département".
Arnaud Devilliers, autre invité de Dimanche en Politique, se présente pour la première fois à cette sélection sous l'étiquette centriste en Lot-et-Garonne. "Le Sénat peut intervenir localement par la loi, par exemple sur la délivrance plus rapide du permis de conduire ou la présence médicale qui est un sujet majeur en Lot-et-Garonne. Dans cette campagne, personne ne me parle d'enjeux politiques nationaux, mais au contraire beaucoup de proximité".
Eric Kerrouche est candidat à sa réélection de sénateur socialiste des Landes. " le Sénat a aussi des pouvoirs de contrôle, on l'a vu dans l'affaire Benalla avec les commissions d'enquête. C'est un lieu de contrepouvoir, mais cela permet aussi de mieux faire connaître les problèmes locaux, comme celui du logement qui est un sujet majeur dans les Landes".
