Emmanuel Macron à Bordeaux : un Grand Débat sous haute surveillance

Dans une ville marquée par les manifestations des gilets jaunes chaque samedi, la visite du chef de l’Etat est très sécurisée.
 

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Le dispositif policier est à la hauteur de l’évènement : dissuasif. Ce vendredi matin, le quartier proche de la mairie et de la résidence préfectorale est entièrement bloqué.    

Des Gilets jaunes sont tout de même arrivés vers 11h00 place Pey-Berland.

 




Au total une centaine de personnes. Certaines scandant les slogans « Macron démission ».

Une Marseillaise a aussi été entonnée. Des militants CGT sont là.  

Les manifestants regrettent être peu nombreux un jour de visite présidentielle.

Pourtant des manifestations étaient attendues.  

Mais face au contexte social, dans une ville  ou la mobilisation des « Gilets jaunes »  est intacte, samedi après samedi, régulièrement  marquée par des heurts avec les forces de l’ordre, en fin de cortège, la préfecture de Gironde a préféré interdire certains rassemblements.
 

Le syndicat SUD PTT Gironde dénonce "une pratique autoritaire "

 
Son défilé prévu place Pey-Berland au nom du « rassemblement contre la politique antisociale du gouvernement »  n’a pas été autorisé.

Il avait pourtant été déclaré. La préfecture a pris un arrêté d'interdiction daté du 27 février 2019.

Le syndicat SUD PTT Gironde affirme ne l'avoir appris, que jeudi après-midi 28 février, c'est à dire, la veille du déplacement du Président à Bordeaux. 

Le syndicat estime qu'il n'avait, alors, plus "materiellement le temps d'établir un recours en référé liberté devant le tribunal administratif ".
 
 SUD PTT Gironde annonce étudier les possibilités de dénoncer cette interdiction devant les tribunaux compétents.



 
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