Un mois et demi après avoir succédé à Jocelyn Gourvennec, Gustavo Poyet a relancé les Girondins de Bordeaux. Ambitieux et exigeant, l'entraîneur uruguayen se confie avant un déplacement difficile à Monaco ce soir en match avancé de la vingt-huitième journée du championnat.
Avec 3 victoires, 1 nul et 1 courte défaite (1-0 à Marseille), le premier bilan de Gustavo Poyet à la tête des Girondins est satisfaisant.
L'ex entraîneur du Betis Séville, grand baroudeur du football international, a redonné confiance à un vestiaire complètement exsangue à la fin de l'ère Gourvennec.
Entre intransigeance et décontraction, le technicien uruguayen, qui vivait à Londres avant de signer un contrat d'1 an1/2 à Bordeaux, a vite imprimé sa marque de fabrique. A la sud-américaine donc avec beaucoup de discussions avec ses joueurs et d'ambition. Car Gustavo Poyet a gardé ses années de joueur en Angleterre dans des clubs aussi prestigieux que Chelsea et Tottenham le goût des sommets. Il vise ainsi dès cette saison une qualification européenne. A 11 matchs de la fin du championnat, son équipe n'a que 3 points de retard sur les 5e e et 6e places, synonyme de ticket pour la ligue Europa.
Nicolas Morin et Marc Lasbarrères lui ont demandé son bilan depuis son arrivée.
N.M : Qu'avez-vous changé depuis votre arrivée ?
Il faut essayer d'arriver en 5e ou 6 e position. Pas tout de suite mais doucement, on essaie de changer...Le premier truc sur la tête, la mentalité...
Il faut essayer d'aller le plus loin possible, je sais que le Paris-St Germain est là mais il faut essayer d'être le plus haut club possible pour jouer en Europe..
N.M : Bordeaux, un défi ?
C'est une opportunité unique pour moi.
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