Le vice-président de l'Union Européenne, Maros Sefcovic, en charge de l'énergie, ne ferme pas la porte à un financement de la LGV au-delà de Bordeaux. Il précise cette hypothèse lors d'une interview dans notre rendez-vous "Dimanche en politique" diffusé ce dimanche à 11 h 20.
Alors que le financement de la LGV au-delà de Bordeaux est toujours présenté comme un frein au projet, le représentant de l'union européenne présent à Bordeaux jeudi n'a pas fermé la porte, ni pris d'engagement pour autant.
Il s'est exprimé lors de notre émission "dimanche en politique " ( chaîne You Tube France 3 Nouvelle-Aquitaine ) et diffusion sur France 3 dimanche 8 octobre à 11 h 20 )
L'Europe est fière du TGV. Je peux proposer de vérifier ce qu'on peut faire avec le fonds d'investissement Junker. On a déjà financé plusieurs transports en Aquitaine.
C'est un investissement important donc on doit tout vérifier avec la Banque d'Investissement européenne et mes collègues mais c'est un choix très important pour la France.
Ecoutez Maros Sefcovic :
Dans le même temps, la ministre des Transports Elisabeth Borne a invité jeudi les régions à ne pas se focaliser sur leurs liaisons avec Paris, se disant prête en revanche à les aider à améliorer leurs transports locaux. Elle l'a déclaré à l'AFP.
Le gouvernement a décidé d'une pause sur un certain nombre de grands projets d'infrastructures de transports, comme la ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse, provoquant la colère des élus régionaux concernés.J'entends beaucoup de territoires où on nous dit +je veux une ligne à grande vitesse pour aller à Paris, mais je pense que la plupart de nos concitoyens, quand ils se lèvent le matin, leur préoccupation n'est pas d'aller à Paris.
Regardez le magazine politique Dimanche en Politique avec Bertrand Piccard et Maros Sifcovic :