Ils s'étaient donnés rendez-vous sur la place de la Bourse. Toujours motivés, ils viennent de Gironde mais aussi de toute l'Aquitaine pour montrer que leur force mobilisatrice ne faiblit pas. Mais malheureusement, l'histoire se termine, comme tous les samedis place Pey Berland avec les casseurs...
A 19h, Pascal Zuddas (images Sébastien Hondelatte) fait le point sur les derniers épisodes d'affrontements entre les casseurs et les CRS ce samedi soir.
Des casseurs qui ont été chassés de la place Pey Berland et qui ont pris la direction de la place de la Victoire, de la Bourse et du pont St Jean.
Le déroulé de l'après-midi qui a malheureusement fini par des heurts avec les forces de police Place Pey Berland.
Entre 17h30 et 18h plusieurs voitures sont retournées et incendiées sur les rails du tramway.
Gilets jaunes : épisode 8
— P.Zuddas (@pascalzuddas) January 5, 2019
Des heurts à l’hôtel de ville les forces de l’ordre tentent de reprendre le contrôle @F3Aquitaine pic.twitter.com/EV9KCIKZlO
Gilets jaunes : épisode 8
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Des heurts à l’hôtel de ville une deuxième voiture incendiée @F3Aquitaine pic.twitter.com/qarrzNJRig
Gilets jaunes : épisode 8
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Des heurts à l’hôtel de ville une voiture incendiée @F3Aquitaine pic.twitter.com/Tsj5d23TjI
17h30, les lacrymogènes et canons à eau entrent en action sur la place de la mairie pour faire évacuer casseurs et gilets jaunes.
Entre 16h30 et 17h, c'est malheureusement une habitude désormais à Bordeaux, les casseurs rejoignent le mouvement et les heurts commencent Place Pey Berland.
A coup de marteau, l'un s'attaque à une vitrine d'éblissement bancaire, l'autre lance des projectiles sur les forces de l'autre.
Une mobilisation de 5000 personnes
Ce samedi, Bordeaux a encore été une place forte de la mobilisation des gilets jaunes en France avec près de 5000 manifestants, comme avant les fêtes de fin d'année (4.500 comptabilisés le 15 décembre).
C'est presque deux fois plus que ces derniers samedis, même si les chiffres sont décriés côté gilets jaunes...
Un cortège, toujours non-déclaré en préfecture, qui a défilé dans le calme cet après-midi précédé d'une centaine de motards.
Regardez le compte-rendu de la mobilisation par Jean-Claude Lacoste et
Parmi les doléances, après le carburant et le pouvoir d'achat, ils souhaitent la mise en place du référendum d'initiative citoyenne (RIC) pour agir sur différents thèmes :
Reagrdez le reportage de Jean-Claude Lacoste et Didier Bonnet."moralisation de la vie politique, réévaluation des salaires et du minimum vieillesse, remise en place de l'ISF, indexation sur l'inflation des allocations familiales et des retraites"...
17h Des gilets jaunes devant le Grand Théâtre, place de la comédie et un cortège se rend dans la rue sainte-Catherine. Les commerçants ferment leur rideau de fer avant leur passage...
#bordeaux #giletsjaunes #grandtheatre pic.twitter.com/nRGoaTDNXH
— France3 Aquitaine (@F3Aquitaine) January 5, 2019
15h50, la tête du cortège (motards) arrive à l'angle de la République et du cours d'Albret.
15h30 Ils prennent la direction de la Victoire. La mobilisation est assez forte, on parle de 5000 personnes (4600 selon la préfecture dont une centaine de motards) ce samedi dans les rues de Bordeaux.
14h30 Les trois lignes de tram (ABC) sont désormais interrompus en centre-ville et le terminus des bus est dévié place Gaviniès comme ces derniers samedis (la place des Quinconces est vidée de ses bus).
Départ du cortège : itinéraire annoncé : cours Victor Hugo, cours d'Albret, Gambetta, allée Tourny, crs Intendance, rue Esprit des Lois.
— InfoTBM (@info_tbm) 5 janvier 2019
Nous évacuons les Quinconces, les #TBMBus2, #TBMBus3, #TBMBus6, #TBMBus29 et #TBMBus26 vont faire leurs terminus désormais à Gaviniès. https://t.co/9UbZdut3ti
14h Cortège de 120 motards "gilets jaunes" sur les quais.
Depuis 13h, l'hélicoptère de la gendarmerie survole la ville.
13h30 Ils sont près de 400 à commencer à se réunir sur la place de la Bourse. Le cortège ne devant s'élancer vers le Centre-ville que vers 14h30.
Certains essaient de former "des groupes de 20 " pour procéder au comptage des participants parce qu'ils se disent excédés qu'on dise qu'il n'y a que 10 000 manifestants chaque samedi dans toute la France...
Ils pensent que les chiffres sont manipulés pour contribuer à l'essoufflement dû aussi aux vacances scolaires.