Gilles Savary a annoncé qu'il ne prendrait pas part à la campagne de Benoît Hamon, dans une tribune publiée dans le journal le Monde, ce mardi 31 janvier. Le député socialiste refuse de participer à "l'aventure aléatoire" d'"une gauche radicalisée".
"Benoît Hamon a gagné la primaire de gauche. Son élection est nette, légitime, incontestable. Quel contraste, pourtant, avec 2011 !", écrivent Gilles Savary, député de Gironde, et Christophe Caresche, député de Paris.
Dans une tribune publiée dans le journal le Monde ce mardi 31 janvier, les deux députés PS invoquent, pour l'aile droite du parti, un "droit de retrait" de la campagne de Benoît Hamon.
"Notre famille sortait alors renforcée d'une primaire (...) Aujourd'hui, le constat est tout autre : des divisions plus profondes que jamais et une césure réelle entre deux sensibilités", regrettent les élus.
Déplorant notamment la main tendue de Benoît Hamon vers Jean-Luc Mélenchon, les élus confient ne pas croire que "l'avenir puisse passer par cette aventure aléatoire à laquelle nous convierait une gauche radicalisée".
Invité sur le plateau du 12/13 de France 3 Aquitaine ce lundi 30 janvier, Gilles Savary n'avait pas mâché ses mots. Refusant de se positionner en faveur de Benoît Hamon ou d'Emmanuel Macron, l'élu girondin avait déclaré :
Benoît Hamon n'est pas dans l'élection présidentielle. Il est dans la prise du pouvoir d'abord au sein du Parti socialiste. [...] Son problème, c'est de rentrer en guerre civile avec Mélenchon.
► REVOIR l'intervention du député Gilles Savary, invité du 12/13 le lundi 30 janvier :