A l’appel de la CGT, des salariés du secteur de l’aéronautique se mobilisent ce jeudi à Mérignac pour dénoncer les suppressions de postes annoncées chez Airbus
Une quarantaine de personnes a répondu à l’appel de la CGT de la métallurgie de la Gironde.
Elles se sont données rendez-vous au rond-point de Dassault, à Mérignac, pour dire non au plan de suppressions de poste chez Airbus. Le plus lourd de l’histoire de l’avionneur.
Face à la crise du coronavirus, le groupe a annoncé fin juin la perte de près de 15000 emplois. Cela représente environ 5000 en France.
5000 emplois dans l'hexagone dont 704 chez Stélia aerospace, une de ses filiales.
Le site de Mérignac pourrait perdre 40% de ses effectifs. L'usine qui fabrique la voilure des ATR, emploie 203 salariés.
Inquiétude des salariés et incompréhension des syndicats
Sur place le représentant local de la CGT estime qu’il faut geler les dividendes pendant 4 ans.
Pour le syndicaliste Philippe Mann, « il est hors de question de donner de l’argent à des grands groupes qui ont entre quatre et six milliards de fonds propres. Il faut aider les sous-traitants et les petites entreprises qui eux ont le savoir faire »
En Nouvelle Aquitaine, la filière aéronautique représente 49 000 salariés dont 13000 salariés en Gironde.
Pascal Zuddas et Nicolas Pressigout étaient sur place ce midi en direct dans le JT ►