Les précipitations n'ont pas été suffisantes ce printemps pour combler le déficit de l'été dernier. Les nappes phréatiques girondines affichent un niveau d'eau "bas".
Cette semaine, la température est rarement descendue au dessous de 30° en journée. Canicule oblige, on boit beaucoup, on arrose un peu plus les plantes, et on prend des douches plus souvent.
Niveau au dessous de la moyenne
Mais cette année, le niveau des réserves en eau inquiète les autorités. Sur toute la partie ouest de l'Aquitaine, les nappes phréatiques affichaient un niveau "bas" au 1er juin 2017 :Environ 70% des nappes françaises affichent un niveau modérément bas à très bas, et seulement un tiers du territoire a pu bénéficier des pluies hivernales pour les remplir.
Malheureusement, le peu de précipitations en juin pourraient amener les autorités à prendre des mesures de restriction pour éviter d'épuiser ces réserves. En Gironde, certains agriculteurs ressentent déjà l'impact du manque d'eau:
Pic de consommation à Bordeaux
Les résidents de Bordeaux Métropole ne cessent d'augmenter leur consommation en eau. Fortes chaleurs obligent, le robinet s'est ouvert plus d'une fois.
Ce mardi 20 juin, un pic de consommation de plus de 180 000 m3 a été relevé dans la métropole, alors que la moyenne s'élève à 135 000 m3 par jour. Et les chiffres ne cessent de grimper.
L'agglomération s'approche de son niveau historique, enregistré un jour de juin 2005. Il avait atteint 210 000 m3 d'eau consommée.
Avec l'augmentation de la population vivant sur le territoire de Bordeaux Métropole et le niveau d'eau potable en baisse, il faudra trouver des solutions lors de ces épisodes de canicule, de plus en plus fréquents.
En mars 2017, un projet d'un nouveau champ captant dans le Médoc, qui pourrait fournir l'agglomération, a été lancé. Il pourrait voir le jour entre 2021 et 2023.