Les Ultramarines ont installé des banderoles dans tout Bordeaux, pour protester contre le nouveau propriétaire du club, King Street. Par cette action, ils veulent "être présents dans le débat des municipales".
Ce mardi, plusieurs banderoles sont apparues au niveau de la gare Saint-Jean, du pont de Pierre ou encore au pied de la cathédrale de Pey-Berland. Le but : marquer les esprits à l'heure des municipales.
Le club, ouvertement hostile au propriétaire des Girondins de Bordeaux, King Street, un fond financier américain, demande son départ du club. Ils dénoncent un "situation dangereuse" arguant "qu'en douzième place du classement, aucune perspective n'a été définie", détaille Florian Brunet, directeur des Ultramarines.
Mais cette fois-ci, les Ultramarines regrette une absence de réponse politique du côté de la mairie. "Nous avons eu des réponses de tous les autres candidats, Pierre Hurmic, Philippe Poutou et Thomas Cazenave. Mais rien du côté de Nicolas Florian", assène Florian Brunet.
L'association, de plus de 1000 adhérents, avait rendu un rapport en janvier sur l'état du club bordelais suite à son rachat par King Street. Avec ces affiches, les Ultramarines espèrent "alerter les bordelais" sur la situaion du club.