Les Ultramarines ont installé des banderoles dans tout Bordeaux, pour protester contre le nouveau propriétaire du club, King Street. Par cette action, ils veulent "être présents dans le débat des municipales".
Ce mardi, plusieurs banderoles sont apparues au niveau de la gare Saint-Jean, du pont de Pierre ou encore au pied de la cathédrale de Pey-Berland. Le but : marquer les esprits à l'heure des municipales.
Notre association de plus d’un millier d’adhérents, ce matin encore, s’est rappelée au bon souvenir de la mairie qui a soutenu ce projet funeste et qui aujourd’hui ne daigne répondre à notre analyse de la situation au contraire des autres candidats..@nflorian33 #KingStreetOut pic.twitter.com/IlhDN4uwX1
— Brunet Florian #KingStreetOut (@FlorianBrunet78) March 10, 2020
Le club, ouvertement hostile au propriétaire des Girondins de Bordeaux, King Street, un fond financier américain, demande son départ du club. Ils dénoncent un "situation dangereuse" arguant "qu'en douzième place du classement, aucune perspective n'a été définie", détaille Florian Brunet, directeur des Ultramarines.
Mais cette fois-ci, les Ultramarines regrette une absence de réponse politique du côté de la mairie. "Nous avons eu des réponses de tous les autres candidats, Pierre Hurmic, Philippe Poutou et Thomas Cazenave. Mais rien du côté de Nicolas Florian", assène Florian Brunet.
King Street a été convoqué ce matin par le maire de Bordeaux @nflorian33.
— Ultramarines 1987 (@ub87officiel) February 3, 2020
Nous avons été invités à lui transmettre un dossier argumentant les raisons du mouvement populaire #KingStreetOut .@nflorian33 ne pourra pas dire qu’il ne savait pas.. pic.twitter.com/JtPCZ8LVIe
L'association, de plus de 1000 adhérents, avait rendu un rapport en janvier sur l'état du club bordelais suite à son rachat par King Street. Avec ces affiches, les Ultramarines espèrent "alerter les bordelais" sur la situaion du club.