Girondins de Bordeaux : le leader des Ultras entendu par la police

Convoqué ce lundi 19 avril en fin de matinée au commissariat de police de Bordeaux, le porte-parole des Ultramarines Florian Brunet a été entendu sur la campagne d'affichage "wanted" sur laquelle figure la photo de Frédéric Longuépée. Le président des Girondins avait porté plainte contre X. 

Si jamais ce n'était pas encore le cas, dans l'interminable conflit entre Frédéric Longuépée et les Ultramarines, le point de non-retour a probablement été atteint ces derniers jours. 

L'an dernier, après la diffusion par les fans historiques d'extraits d'enregistrements entre des fans et des membres de la direction du club, Frédéric Longuépée avait menacé de porter plainte.

Mais le controversé président des Girondins n'était pas allé plus loin. Cette fois-ci, il a franchi le pas. L'ancien dirigeant du PSG n'a pas du tout apprécié la campagne d'affichage sauvage apparue ces derniers jours dans les rues de Bordeaux.

Le "Wanted " qui ne passe pas

Sur ces affiches hostiles inspirées des "Wanted' du Far West, figure une photo du président du piteux seizième de Ligue 1 dont la capture serait récompensée de 40 000 euros. Ce qui serait son salaire mensuel.

Il a parfaitement le droit de ne pas goûter cette initiative que l'on imagine, à tort ou à raison, être de l'humour. Pour un homme qui assure un temps avoir été menacé de mort, sans suite judiciaire, cela ne doit pas tolérable. Frédéric Longuépée a donc déposé plainte contre X pour diffamation (NDLR : le salaire?) et incitation à la haine.

C'est son droit le plus strict, mais dans un contexte déjà explosif, où l'union sacrée ressemble plus à de la communication qu'à une réalité sportive, le timing interpelle. C'est peut-être d'ailleurs à ça que Jean-Louis Gasset faisait référence en soupirant en conférence de presse d'après quatrième défaite consécutive contre Monaco : "chaque semaine, il se passe quelque chose. Il y a trop d'ondes négatives".

Florian Brunet au commissariat

Dans cette affaire des affiches, la police bordelaise n'a pas tardé à dribbler les Ultramarines. Ce matin, leur porte-parole et dirigeant historique Florian Brunet était convoqué au commissariat de Bordeaux en audition libre, c'est-à-dire sans garde à vue. À la sortie, ce dernier a commenté sur son compte twitter (@FlorianBrunet78) :

"C'est bien le porte parole des Ultramarines qui était entendu ce matin. Nous attendons la suite de cette convocation judiciaire. Merci à tous de votre soutien. Le combat continue".

Le retour des Ultras Bordelais au stade, quand la situation sanitaire le permettra, promet.

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