Go sport : Un Grand soulagement pour les 2200 salariés, le bordelais Michel Ohayon jette l’éponge

Le Tribunal de commerce de Grenoble prend acte de la décision de l’homme d’affaire bordelais de renoncer à redresser Go Sport via son groupe financier HPB (Hermione People and Brand).

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Les salariés voulaient sortir du giron de l’homme d’affaire bordelais, déjà dans la tourmente après la liquidation de l’enseigne Camaïeu, le redressement de Gap et la procédure de sauvegarde pour les Galeries Lafayette. Une gestion très contestée par les employés. 

« Ce monsieur a repris notre société pour 1 euro avec des belles paroles avec des belles promesses. Avec soi-disant un projet et deux mois après nous avoir repris, il a commencé des transferts de fonds qui ont conduit à vider nos caisses et à nous mettre dans cette situation que vous connaissez aujourd’hui. »

Laurence laborie, Déléguée CGT-FO, Salariée Go Sport

Plus de plan de redressement

Le tribunal de commerce de Grenoble prend acte du renoncement de Michel Ohayon et du fait qu’"aucun recours ne serait exercé contre le plan de cession".  Une décision annoncée dès hier soir par voie de communiqué et reprise aujourd’hui, par un responsable de la FIB (Financière immobilière bordelaise) au tribunal, la holding de tête de l’Empire de l’homme d’affaires bordelais. Michel Ohayon étant comme à son habitude le grand absent.

De ce fait, ce sont ses avocats de la compagnie HPB qui se sont exprimé sur ce qu’ils considèrent comme un dénigrement de leur offre de reprise.

"Nous regrettons que nos clients aient été empêchés de présenter un plan de redressement en violation de leurs droits les plus élémentaires", exprime Lionel Spizzichino, avocat d’HPB avant de reprendre, "Nos clients se réjouissent cependant que des solutions existent pour assurer la pérennité de Go sport et évidemment l’avenir de ses salariés."

Des propositions de reprises 

Parmi les offres de rachat, deux apparaissent comme plus sérieuses : celles du britannique Frasers et d’Intersport, dont le PDG Jacky Rihouet était présent en ce jour.  

Des offres qui laissent aux 2200 salariés du groupe l’espoir de voir leur entreprise préservée, "on aura forcément un choix avec un repreneur. Donc ça, c'est un gros soulagement par rapport à nos collègues de Camaïeux qui n’ont pas eu cette chance".  commente Laurence Laborie. Avant de tempérer "C’est un bonheur qui reste quand même mesuré parce que dans les deux offres qui vont se proposer à nous, certains postes qui ne seront pas repris. Il y aura toujours un goût amer"

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