"J'étais son premier fan !", l'un des premiers entraîneurs de Pierre-Ambroise Bosse se confie après l'annonce de la fin de sa carrière

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Le coureur Pierre-Ambroise Bosse, qui a grandi en Gironde, a annoncé mardi la fin de sa carrière, en raison de douleurs multiples au tendon de l'insertion de l'ischio-jambier droit. Près de Bordeaux, les souvenirs et les réactions sont nombreux.

"C'est une page qui se tourne". À sept mois du coup d'envoi des Jeux olympiques de Paris, un athlète français de renom vient d'annoncer la fin de sa carrière. À 31 ans, le coureur originaire du bassin d'Arcachon, Pierre-Ambroise Bosse a annoncé sa retraite sportive au journal L'Equipe mardi 26 décembre. Champion du monde du 800 m en 2017, celui que l'on surnomme "PAB" souffre depuis plus d'un an d'une blessure au tendon de l'insertion de l'ischio-jambier droit.

"Je ne suis qu'à moitié surpris par cette annonce, confie Bernard Mossant, l'un de ses premiers entraîneurs au Pôle espoir d'athlétisme de Talence. On ne voyait plus trop Pierre-Ambroise sur les réseaux depuis quelque temps, mais ça fait toujours drôle." Le pic de sa carrière, atteint en 2017 lors des championnats du monde de Londres, un an après avoir terminé au pied du podium aux JO de Rio de Janeiro, paraît en effet loin. 

Bosse n'a ainsi pas participé aux championnats d'Europe et du monde en 2022 et reste sur une année 2023 blanche. "C'est surtout sa fragilité qui l'oblige à arrêter", poursuit Bernard Mossant. Durant trois ans, l'entraîneur l'a accompagné dans sa jeune carrière, puis lors des championnats du monde juniors au Canada en 2010 (avec une huitième place à la clé). 

Un 1000 m couru... le téléphone à la main

Celui-ci se souvient encore de sa première rencontre avec le futur champion du monde du 800 m. "Je l'ai vu courir un 1000 m avec un téléphone à la main pour se chronométrer !", s'esclaffe-t-il. Personnage haut en couleur, Pierre-Ambroise Bosse ne laisse en effet pas indifférent. "C'est un être attachant, ses interviews étaient parfois un peu décalées, mais j'aimais bien. J'étais même son premier fan !"

Même s'il a cessé de l'entraîner lorsque l'athlète a rejoint l'Insep en 2010, Bernard Mossant a continué de suivre la carrière de son ex-protégé. "J'ai toujours eu un œil sur Pierre-Ambroise, car j'entraîne des athlètes en concurrence avec lui", indique-t-il. Parmi eux se trouve le Lot-et-Garonnais Gabriel Tual, champion de France en titre du 800 m et septième aux JO de Tokyo, qui rêve de décrocher une médaille à Paris dans sept mois.

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