Le meurtrier présumé d'un jeune Bordelais de 18 ans, tué par arme blanche le 3 mai 2024 dans le quartier des Aubiers, a été arrêté, ce jeudi 19 septembre, au Maroc, où il était en fuite. Une demande d'extradition va être faite.
Il était activement recherché depuis quasiment cinq mois. Le meurtrier présumé d'un jeune Bordelais de 18 ans, poignardé à mort dans le quartier des Aubiers le 3 mai dernier, a été arrêté au Maroc jeudi 19 septembre, indique le parquet de Bordeaux. Selon le vice-procureur, il s'agit d'un homme de 22 ans.
Selon les informations de France Bleu Gironde, cet homme de nationalité française aurait été interpellé à Ifrane, au centre du Maroc, par les autorités marocaines, grâce aux informations d'Interpol.
Au moment des faits, une source proche de l'enquête avait également indiqué qu'il serait "déjà connu des services de police". Une demande d'extradition devrait être rapidement réalisée afin que l'auteur présumé des faits puisse être auditionné par la justice française. Cette procédure peut prendre jusqu'à environ six mois.
Un drame qui suscite un fort émoi
Le drame s'était produit en pleine matinée, place Ginette Neveu, dans le quartier des Aubiers. Le jeune homme avait reçu un coup de couteau dans le thorax, "une plaie létale unique au niveau du flanc gauche ayant perforé le cœur et le poumon" selon l'autopsie. La piste de la rixe sur fond de trafic de drogue était privilégiée par les forces de l'ordre.
Rapidement mobilisée sur les lieux du meurtre, la police avait procédé à la sécurisation des lieux alors que de nombreuses échauffourées s'étaient déclenchées après la mort du jeune homme.
Ce meurtre avait provoqué un fort émoi, ravivant les souvenirs d'un précédent drame survenu trois ans auparavant dans ce même quartier. Lionel, un adolescent de 16 ans, avait été mortellement touché par une balle lors de ce qui s’apparentait à un règlement de compte entre deux bandes rivales, alors qu'il n'avait rien à voir avec les assaillants. Dans cette autre affaire, le procès se tiendra du 17 au 28 février 2025, devant la cour d’Assises de la Gironde.