Une tête de liste unique aux élections Européennes, des prises de parole remarquées de son secrétaire national Fabien Roussel, le Parti Communiste fait entendre sa voix. Son secrétaire départemental en Gironde et membre de l'exécutif national, Sébastien Laborde est l'invité de Dimanche en Politique.
Avec 2,2 % des suffrages lors de la dernière élection présidentielle, la première avec un candidat communiste depuis 2007, le parti de la place du Colonel Fabien a montré qu'il respirait encore.
Dans son espace politique
Fabien Roussel a été le premier leader politique à annoncer la fin de l'union de la gauche. Si le numéro un du PC n'en veut plus, ce n'est pas simplement parce qu'il ne partage pas les positions du leader de la France Insoumise Jean-Luc Mélenchon. C'est aussi parce qu'il estime qu'il existe un espace politique.
Ainsi aux élections européennes, les communistes se lancent seuls dans la bataille, avec une tête de liste Léon Deffontaines qui a fait la tournée des élus locaux lors du congrès de l'association des maires de France en début de semaine.
Ça en dit long aujourd'hui sur le renouvellement qui existe au sein du Parti Communiste avec notre capacité à présenter de jeunes candidats.
Sébastien Labordesecrétaire du parti communiste de Gironde
"C'est une candidature de rassemblement car nous voulons construire aujourd'hui. Sur cette question et d'autres, la gauche a besoin de s'adresser à des gens qui ne nous écoutent plus" poursuit Sébastien Laborde.
Elu de terrain
Élu municipal à Saint-Denis-de-Pile en Gironde, président du groupe communiste au Conseil Départemental de Gironde, Sébastien Laborde est confronté à la tension croissante avec les électeurs, à l'image selon lui de la société. "Je n'y ai pas été confronté directement. Je n'ai jamais eu peur. Mais c'est vrai que c'est inquiétant".