Un doublé du Sud-Coréen Hwang Ui-jo a suffi à Bordeaux, malmené, pour obtenir un troisième succès de rang, face à Angers (2-1), et remonter à la 7e place de la Ligue 1, dimanche à l'occasion de la 21e journée.
C'était le match des paradoxes pour les hommes de Jean-Louis Gasset. Après avoir réalisé, sûrement, les 20 premières minutes les plus belles de leur saison, les Girondins ont ensuite subi, jusqu'à se faire très peur contre des Angevins mal récompensés de leurs efforts.
Les hommes de Stéphane Moulin enchaînent un troisième revers de suite, et accumulent les regrets, après ceux nés de la défaite face au Paris SG (1-0) le week-end dernier. Le SCO (30 pts) voit surtout son vainqueur du jour (32 pts) lui passer devant au classement.
Bordeaux revient à hauteur de Marseille (6e à la différence de buts et un match en moins), avant de rencontrer Lyon puis Lille, deux matches qui en dira long sur sa capacité à titiller les places européennes.
Hwang Ui-jo en confiance
Le "Hwang Express" a frappé. Depuis qu'il est aligné en pointe, le Sud-Coréen continue de peser sur le jeu de son équipe, comme à Nice (3-0) il y a une semaine, où il avait déjà ouvert le score.
Si sa première réalisation (8e), née d'un cafouillage, peut être qualifiée de but de renard, le second est typique du buteur en confiance, bien lancé par Yacine Adli, avant d'enrhumer Ismael Traoré et glisser le ballon sous Paul Bernardoni (2-0, 11e).
Maladresses
Vingt minutes de très belle facture puis plus rien pour des locaux qui ont perdu le fil par maladresses ou mauvais choix, le plus flagrant - une perte de balle d'Hatem Ben Arfa, peu influent dans le jeu pour son retour à la compétition - amenant la réduction du score angevine.
Réputé solide - 11 "clean sheets" - le bloc bordelais a essuyé des vagues, sans vraiment rompre malgré la grosse activité d'Angelo Fulgini.
Le principal dépositaire de son jeu angevin a quand même été récompensé par un petit bijou de coup-franc en pleine lucarne de Benoît Costil (39e).
Costil décisif
Les hommes de Stéphane Moulin ont accentué alors la pression sur des Bordelais ne tenant plus la balle. Ils ont tenté plusieurs fois leur chance mais sans parvenir à égaliser à l'image de Stéphane Bahoken se montrant imprécis (44e, 60e) ou malchanceux sur cette reprise de volée frappant le poteau de Costil (48e).
Le gardien bordelais est resté vigilant jusqu'au bout pour sauver, du pied souvent, quelques situations fort mal embarquées.