Ils étaient plus de 120 à s'exprimer durant plusieurs jours. Leur toile ? Les murs de la caserne Niel sur la rive droite de Bordeaux. Pour sa 2e édition le festival Shake Well a rencontré un réel succès. Ne reste plus qu'à trouver maintenant un nouveau site pour l'accueillir l'année prochaine.
Ils venaient de Bordeaux mais parfois de beaucoup plus loin. Au total, 120 graffeurs ont participé au festival Shake Well. Sur place, à la caserne Niel, c'était aussi la fête de l'art urbain en général. Musique, stands, initiation aux graffiti, expositions...
Durant trois jours, les murs étaient les leurs. Libre à eux après de graffer ce qui les inspirait. Au total ils ont eu 3 000 m2 de surface d'expression. Parmi les têtes d'affiche de ce festival, le Berlinois HRVB.
Les espaces en friche sont de plus en plus rares. D'où la difficulté pour ces artistes de trouver un support pour créer. En 2016 le festival avait posé ses valises aux Bassins à Flots. Mais l'an prochain il faudra trouver un autre site pour les accueillir. Car à la caserne Niel des projets immobiliers font que le site est voué à la destruction...
Depuis plusieurs années, la Ville de Bordeaux essaie de tendre la main aux artistes de street art en proposant des lieux et en autorisant des manifestations. Une manière d'"apprivoiser" le mouvement, tout en continuant à faire payer des amendes salées en cas de graff sauvage...
#Bordeaux : @BastideNiel est le partenaire du Festival SHAKE WELL à la Caserne Niel du 7 au 9 juillet !! https://t.co/AkTKSHsmEi #Graffiti pic.twitter.com/0FZIHXamT4
— Bastide Niel (@BastideNiel) June 16, 2017
Voyez le reportage de Cendrine Albot et Dominique Mazeres :
