Dans ce monde en perpétuel mouvement, ou tout va si vite, il reste l'instantané, la couleur ou le noir et blanc, et la rencontre. L'équipe bordelaise des " mercredis photographiques " vous invite à cette pause photo ce mercredi 29 mai 2019.
Quel point commun entre une boxeuse ukrainienne, des enfants telles des silhouettes fugitives qui courent sur une plage ou encore ce ciel rose bleu avec ses nuages blancs ?
Pour chaque instantané, il y a l'oeil du photographe et sa passion.
La saison 2019 des mercredis photographiques reprend ce mercredi soir 29 mai avec cinq artistes qui proposent une série de leur choix.
C'est le principe de l'association : permettre à des photographes, le temps d'une soirée, de proposer aux regards des visiteurs, une part de son travail.
Pour la photographe bordelaise Ka Bell, c'est le thème de l' "Evanescence" ainsi décrit :
Pour Laurence Escorneboueu, c'est une rencontre avec Gena dans un club de boxe. La jeune ukrainienne a quitté son pays natal et la préfecture refuse à la jeune femme le renouvellement de ses papiers, lui enjoignant de quitter le territoire français. C'est là que commence le travail photographique. Sur son site, voici sa démarche :Le regard peut s’y perdre, mais par ces fenêtres entrouvertes, les images distillent une puissante douceur qui dissipe les doutes, nous conduisant à franchir la frontière de « l’Évanescence ».
Raconter avec pudeur et franchise un quotidien qu’on aurait tort de croire ordinaire.
L'artiste réunionnaise Lou Chaussalet dépeint son ciel. " While I kiss the sky ". Un ciel mauve…, ou orange, ou fuchsia ? Elle répond :
Un conseil livré par l'association qui propose ces oeuvres : " Prenez seulement le temps de regarder, ça se passe pour de vrai, ici et maintenant. "Et c’était vraiment comme ça quand vous avez pris la photo, me demande t-on souvent? » – Oui .
Maurice Coussirat lui compose " une petite histoire des arts ". La proposition du photographe : " Une série qui comporte actuellement 19 images qui sont les photographies d’oeuvres que j’ai réalisées dans le cadre de résidences, en France ou à l’étranger (Espagne, Estonie, Ecosse). " Il confie une obsession du cadre :
La primauté du cadre est plus importante aujourd’hui en photographie qu’en peinture.
Paysages de nature, industriel ou urbain, et sur l’architecture prétexte. Tout l'univers de Vincent Monthiers installé à Bordeaux depuis 1984. Pourquoi ce choix ?
Il photographie les limites et les infinis de territoires de concentration et de fugacité (l’espace littoral, l’espace suburbain), d’impératifs et d’oppositions (l’architecture industrielle).
où et quand ?
Les mercredis photographiques #4229 mai 2019 de 18h00 à 22h30
Sup De Pub – Quai des Marques, Hangar 18 à Bordeaux (entrée côté rue)
Entrée libre
ⓉTRAM B : Arrêt Les Hangars