Ministre de l'écologie et ministre de l'agriculture mettent en valeur les alternatives au glyphosate en Gironde

François de Rugy et Stéphane Travers passent leur journée en Gironde ce vendredi. Une visite tournée vers des entreprises et vignobles engagés dans le respect de l'environnement. Et dans l'abandon des pesticides et produits phyto-sanitaires. Un signe fort qu'ils veulent envoyer au monde agricole.

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Alors que l'interdiction du glyphosate entrera en vigueur dans trois ans, les deux ministres concernés, écologie et agriculture, veulent montrer qu'ils sont sur la même longueur d'onde.

Cette interdiction, qui laisse donc trois ans au monde agricole pour mettre en place des solutions alternatives, va profondément bouleverser leurs habitudes.
 

Investissement et innovation pour accompagner les agriculteurs dans la sortie du glyphosate


Stéphane Travers a annoncé la constitution d'une "task force" chargée de créer une banque de solutions où toutes les bonnes pratiques seront répertoriées. 

L'objectif est de les diffuser auprès des agriculteurs afin qu'ils puissent s'en inspirer pour s'adapter à un monde sans glyphosate.

Le ministre de l'agriculture a également assuré que "tous les instituts techniques et de recherche sont mobilisés pour travailler à trouver des solutions alternatives crédibles" dans les domaines où "nous n'avons pas de substituts". 

Il veut montrer aux agriculteurs que la sortie du glyphosate "ne pèse pas sur leurs seules épaules"
 

Une visite pour mettre en valeur de nouvelles pratiques


Stéphane Travers et François de Rugy ont commencé leur périple girondin par la visite de la start-up Immunrise Biocontrol installée à Pessac.
 

Cette société, créée par un chercheur et un ingénieur agronome, s'est donnée pour objectif de "développer des solutions non-OGM puisées dans la nature, pour assurer la protection de nos cultures".

Un exemple dans la recherche de solutions alternatives aux pesticides de synthèse.

Elle cherche à "identifier des micro-organismes marins (notamment des micro-algues) capables soit de stimuler les défenses naturelles des plantes soit d’agir directement sur les agents pathogènes". Ce qui permettrait de limiter le développement des maladies sur les végétaux.
 

Viticulteurs engagés


Les deux ministres sont allés à la rencontre de viticulteurs girondins. 

Premier arrêt au Château Sénéjac au Pian-Médoc. Le domaine est engagé dans un programme d'entretien des sols sans herbicide (désherbage mécanique) et cherche à développer des techniques de bio-contrôle.
 

La journée se poursuit à la coopérative des vignerons de Tutiac qui représente 450 vignerons des appellations Bordeaux, Blaye, Côte de Bordeaux et Côte de Bourg.

Une coopérative qui soutient les viticulteurs dans des démarches respectueuses de l'environnement.
 

 
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