Une femme a été grièvement blessée, ce mardi 20 août. L'agresseur était armé d’un sabre. Son ancien compagnon est en garde à vue depuis mardi soir, il est entendu pour des faits de “tentative de meurtre”. Il a été déféré, ce jeudi 22 août à 14h, en vue d'une potentielle mise en détention.
Ce sont les cris qui ont alerté le voisinage. Dans le jardin d’une résidence, située rue David Johnson à Bordeaux, ce mardi 20 août, aux alentours de 16 h 30, une femme est violemment agressée par un homme, qui lui porte plusieurs coups de sabre.
L'ancien compagnon mis en cause
D'après les premiers éléments de l'enquête, son ancien compagnon trentenaire, est mis en cause. La victime était depuis peu séparée. “Ce sont deux personnes qui ont eu une relation. On parle bien d’agression intrafamiliale”, indique la police nationale.
Face à la scène d’horreur, les voisins décident d’appeler la police. Rapidement arrivés sur place, aux côtés des secours, ils prennent rapidement en charge la victime. Il s’agit d’une femme, âgée de 44 ans. Elle a ensuite été transportée en urgence au centre hospitalier de Pellegrin. Son pronostic vital n’était cependant pas engagé.
Nombreux témoignages
À l’arrivée des policiers nationaux de Bordeaux, l’agresseur avait déjà pris la fuite. “À notre arrivée, on a seulement trouvé la victime et un sabre ensanglanté par terre”, indique la police nationale. Une équipe de la Brigade anticriminalité est alors chargée de retrouver le trentenaire. Il sera interpellé deux heures plus tard, dans le secteur.
En garde à vue depuis mardi soir, l’homme est soupçonné de “tentative de meurtre”. Il devait notamment s’expliquer sur les faits qui lui sont reprochés et confronter son discours aux nombreux témoignages recueillis par les policiers. Il a été déféré ce jeudi 22 août devant le parquet de Bordeaux. Ce dernier pourrait décider de le placer en détention, dans l'attente de compléments d'information.
En parallèle, l’enquête se poursuit pour faire la lumière sur les circonstances de cette violente agression. Elle a été confiée à l’unité départementale de la protection de la famille.