À partir du 22 mai, les élèves de terminale ayant formulé des vœux d'orientation sur la plateforme Parcoursup recevront leurs premières réponses. Alors que les lycéens -et leurs parents- sont souvent inquiets, le rectorat de Nouvelle-Aquitaine tente de les rassurer.
"Je crois vraiment qu'ils ne regarderont pas les lettres de motivations" regrette Bénédicte, élève de terminale au lycée Camille Jullian à Bordeaux. Comme elle, 62 750 jeunes ont formulés leurs vœux sur la nouvelle plate-forme Parcoursup .Avec ce nouveau dispositif, les 2/3 des affectations seront connues avant le bac.
Selon les chiffres communiquées par le rectorat de Bordeaux vendredi 18 mai, 33% des élèves ont opté pour une licence générale.
Plus de voeux dans les filières sélectives
Une nouvelle tendance se dessine : "nous savons qu'il y a eu une croissance des voeux pour les filières sélectives que sont les BTS, les IUT, et les classes préparatoires aux grandes écoles", indique Christine Gavini-Chevet, rectrice de l'Académie de Limoges. Une croissance qui s'explique par le fait que "nous n'obligeons plus les élèves à cocher la case d'une filière non-sélective", précise-t-elle.
Une commission inter-académies a aussi été créée pour orienter les élèves qui n'auraient pas de réponse définitive.
Une filière STAPS au Pays basque
Pour limiter les refus dans les filières particulièrement demandées, comme les STAPS, le rectorat annonce que des places supplémentaires ont été créées.
"Nous avons prévu d'ouvrir une filière STAPS au Pays basque", annonce Olivier Dugrip, recteur de la Région académique Nouvelle-Aquitaine et recteur de l'Académie de Bordeaux.
Pour les autres filières, "dans la seule académie de Bordeaux, nous avons 20 places supplémentaires en BTS et un peu plus de 200 places à l'université", ajoute-t-il.