Le passé violent de Bertrand Cantat révélé dans une enquête du Point

Dans une enquête publiée par le journal Le point, plusieurs témoignages font état des accès de violence Bertrand Cantat auprès de ses compagnes successives.

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Lorsqu'il est jugé pour avoir tué Marie Trintignant à  coups de poings en 2004, à  Vilnius, en Lituanie, Bertrand Cantat est défendu par celle qui, à l'époque des faits, était toujours son épouse, Kristina Rady. Celle-ci assurait alors que le chanteur de Noir Désir n'avait jamais levé la main sur elle, ni sur ses enfants.


"Je savais qu'il avait tenté d'étrangler sa petite-amie"

Pourtant une enquête du magazine Le Point, publiée ce jeudi dénonce "l'omerta" qui régnait autour du rapport à la violence qu'entretenait Bertrand Cantat avec ses compagnes successives.
 
Un ex membre de Noir Désir, sous couvert d'anonymat, a assuré auprès de l'hebdomadaire qu'il savait que Bertrand Cantat avait frappé Kristina Rady.  
 

 Je savais qu'il avait frappé la femme avec qui il était avant Kristina. Je savais qu'il avait tenté d'étrangler sa petite amie, en 1989.

 
Selon ce musicien, c'est à la demande de Kristina Rady et pour protéger ses enfants, que lui comme les autres membres du groupe n'ont pas dévoilé à la justice les agissements dont ils avaient connaissance.  "Ce jour-là nous avions décidé de mentir. Nous étions tous sous son emprise. Et nous pensions qu'il se soignerait", a-t-il déclaré.
 
"Beaucoup de gens dans le milieu bordelais savaient que Kristina avait été battue avant l'affaire Vilnius mais ils se sont tus", a renchérit un journaliste local, toujours dans les colonnes du magazine.
 

Des messages inquiétants


Kristina Rady, qui était retournée en union libre avec Bertrand Cantat après sa sortie de prison s'est suicidée à son domicile de Bordeaux le 10 janvier 2010. Quelques jours avant sa mort, elle avait laissé un message à ses parents, dans lequel elle parlait de "choses horribles" que Bertrand lui faisait subir devant sa famille. "A plusieurs reprises j'ai échappé au pire", déclarait-elle, décrivant un "coude tuméfié" et un" cartilage cassé".
 
Lorsqu'elle veut quitter Bertrand, elle rencontre un nouvel homme à qui elle écrit un mail alarmant.


"Je suis à bout de forces. Bertrand est extrêmement jaloux de toi. 

S'il apprend quoi que ce soit, ce sera la fin de mon histoire ici-bas (...) S'il apprend que tu connais mon numéro, c'est fini pour moi".

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