Ce jeudi après-midi devait s'ouvrir le procès de l'entreprise CD Trans devant le tribunal correctionnel de Bordeaux. En avril 2016, deux très fortes déflagrations avaient réveillé Bassens et ses alentours. A l'origine, l'explosion d'un camion-citerne contenant du gaz. Reporté au 17 mai prochain.
Il était un peu plus de 7 heures ce 3 avril 2016 lorsque deux très violentes déflagrations se font entendre à Bassens et aux alentours. Un camion-citerne contenant du gaz vient d'exploser sur le parking de la société CD Trans, spécialisée dans le transport de produits dangereux, gaz et hydrocarbures notamment. Une entreprise classée SEVESO seuil bas. Quatre autres camions suivront projetant des morceaux de métal sur plusieurs centaines de mètres voire 1,5 km pour l'un d'entre eux qui pesait plus de 50 kilos.
Pas de blessés graves à déplorer parmi les riverains mais quatre pompiers légèrement blessés au moment de l'intervention. Un petit miracle au regard des dégâts, de la violence de l'explosion et de la dangerosité des produits. "Un petit AZF" appuie même la SEPANSO, partie civile dans le procès, qui souligne qu'on est passé ce jour-là tout près d'une énorme catastrophe.
La société CD Trans avait l'autorisation de détenir et de parquer des bouteilles de gaz, des containers et des camions-citernes mais ceux-ci devaient être vides à 90%. Or d'après la Direction de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL), sept camions-citernes contenaient entre 144 et 210 tonnes de GPL.
Rappel des faits avec Jean-Pierre Stahl et Jean-Michel Litvine.