Comme au plus fort de la crise en mars dernier, des patients venus de régions où les services hospitaliers débordent ont été transférés ce vendredi 23 octobre vers le CHU de Bordeaux. Au total, huit personnes ont été acheminées de l'Auvergne-Rhône-Alpes à la Nouvelle-Aquitaine.
Comme en mars dernier, les transferts de patients dans un état grave à cause du coronavirus ont repris, pour soulager les hôpitaux dans les régions les plus tendues.
Ce vendredi 23 octobre, le CHU de Bordeaux, dont le service de réanimation dispose de lits disponibles, a donc pu accueillir quatre patients en provenance de Saint-Etienne, comme l'indique sur twitter Yann Bubien, qui dirige le CHU de Bordeaux.
En direct de l’aéroport de Bordeaux-Mérignac : prise en charge des 2 premiers patients #COVID19 venus de Saint-Etienne par le SAMU33 vers le @CHUBordeaux ? #Solidarité @TentillierE @matthieubiais @Aouattara33 @clouzeau_b ? pic.twitter.com/rOjcjXhRme
— Yann Bubien (@yannbubien) October 23, 2020
2ème transfert : 2 autres patients arrivent en ce moment de Saint-Etienne par avion, pris en charge par SAMU33 et dirigés vers l’hôpital Haut-Lévêque du @CHUBordeaux
— Yann Bubien (@yannbubien) October 23, 2020
? Merci aux équipes de @TentillierE @matthieubiais @Aouattara33 @FleureauCather1 ?@ARS_NAquit @ARS_ARA_SANTE pic.twitter.com/5fuMnsfAwD
Des transferts similaires ont été organisés vers Poitiers et Brive : au total, huit patients ont été acheminés de l'Auvergne-Rhône-Alpes à la Nouvelle-Aquitaine ce vendredi.
Au plus fort de la première vague en mars dernier, des dizaines de patients venus du Grand Est avaient été soignés dans les hôpitaux de Nouvelle-Aquitaine, moins touchée par l'épidémie.
Le 20 octobre, 67 personnes se trouvaient en réanimation à cause du coronavirus dans tous les hôpitaux de Nouvelle-Aquitaine, contre 59 une semaine plus tôt, selon les chiffres communiqués par l'ARS.
De son côté, le CHU de Bordeaux, se prépare, en cas d'arrivée massive de patients en réanimation, à augmenter ses capacités, pour passer de 100 à 300 lits, selon son directeur Yann Bubien.