Un nouvel appel à une grève des jeunes pour le climat est lancé pour ce vendredi 24 mai dans 1 700 villes européennes. A Bordeaux, 4 000 manifestants s'étaient réunis le 15 mars. " Si rien n'est fait , notre génération sera sacrifiée. " constate l'organisateur bordelais.
A Bordeaux, le rendez-vous est fixé à 11 heures place de la Victoire. Après le succès de la mobilisation du 15 mars, qui avait réuni environ 4 000 personnes dans la ville, un nouveau rendez-vous "pour le climat" est fixé place de la Victoire à 11 heures.
« Je ferai mes devoirs quand vous ferez les vôtres » : naissance d’une « génération climat » https://t.co/I5emX2jlar
— Le Monde (@lemondefr) 24 mai 2019
Cette fois encore, l'appel invite les lycéens à faire la grève des cours. La manifestation comprend un pique-nique "zéro déchet", qui se tiendra à la République, puis les manifestants se retrouveront au Miroir d'eau et devraient enchaîner sur une "nuit debout", ponctuée d'échanges et de débats.
Appel aux candidats aux Européennes
La date de la mobilisation ne doit rien au hasard. "C'est un appel à tous les candidats aux élections européennes. Ils faut qu'ils tiennent compte de notre intérêt pour l'écologie", explique Virgile Mouquet, porte-parole de Youth for Climat Bordeaux.Ils ont des possibilités d'actions, nous demandons maintenant à ce que des décisions soient prises.
L'appel est international, et des manifestations sont prévues dans environ 90 villes de France, et 1 700 dans le monde, principalement en Europe.
Revendications bordelaises
Devant une telle multiplication des mobilisations, difficile de trouver des revendications communes à l'ensemble des manifestants.
A l'échelle locale, Youth for Climat Bordeaux a pourtant dégagé quelques exigences. "Nous souhaitons la piétonnisation du centre-ville, qu'il n'y ait plus de nouvelle artificialisation des sols, et la limitation de l'éclairage public la nuit", poursuit Virgile Mouquet.
Autre requête : la création d'une assemblée citoyenne, apte à apposer un droit de regard sur les décisions prise par la mairie ou la métropole, si ces dernières se révélaient néfastes sur le plan écologique.
Un programme déjà exposé au maire de Bordeaux Nicolas Florian et au président de département Jean-Luc Gleyze, assure Virgile Mouquet pour qui la situation est plus qu'urgente.
Peu importe notre éducation, nos études ou nos projets. Si rien n'est fait , notre génération sera sacrifiée.